"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le commissaire Brunetti, surmené par des dossiers compliqués, s'offre une retraite solitaire dans une superbe villa de l'île de Sant'Erasmo, loin de sa femme Paola et de son patron. Il a bien l'intention d'y passer ses journées à ramer sur la lagune vénitienne et à déguster des plats locaux. Mais soudain, le paradis vire au cauchemar quand le gardien de la villa, Davide Casati, disparaît lors d'un violent orage. Personne, pas même la femme qu'il rencontrait le soir en secret, ne sait où il se trouve. Brunetti prend aussitôt l'affaire en main, ignorant que son enquête va le mener à rouvrir d'anciennes blessures et à révéler des secrets scandaleux dissimulés depuis des années dans les brumes de la lagune.
« L'un des meilleurs opus de la série. » New York Times Book Review « Parfait pour les fans de Henning Mankell. » Shelf Awareness
Las de son métier de policier, le commissaire Brunetti décide de s’accorder un congé. C’est sur la petite île de Sant'Erasmo qu’il pose ses valises, dans une villa appartenant à un cousin de Paola. A lui le soleil, le farniente, la lecture et l’exploration de la lagune en barque. Grâce au gardien, Davide Casati, il retrouve le bonheur de ramer et d’observer la faune sauvage. Le vieil homme l’embarque avec lui, partage ses connaissances sur la lagune et lui montre les ruches dont il s’occupe avec amour. D’ailleurs, Davide est préoccupé par la mort en nombre de ses butineuses. Il accuse les hommes et leur pollution et fait régulièrement des prélèvements d’eau et de boue pour découvrir ce qui tue ses abeilles. Lui-même terriblement coupable.
Aux anges, Brunetti profite du silence de l’île mais son rêve de vacances au calme s’effondre lorsque Davide est porté disparu après une tempête. Le commissaire reprend du service, aidé bien sûr par son fidèle Vianello et la belle et efficace signorina Elletra.
Avec cette vingt-sixième enquête de Guido Brunetti, Donna Leon revient sur un thème qui lui tient à cœur : la pollution qui souille les eaux de Venise et sa lagune. Brunetti devra creuser le passé, mettre à jour les magouilles d’entreprises payées grassement pour traiter les déchets industriels mais qui ont préféré les déverser allègrement dans la lagune.
Un tome plus profond que les précédentes enquêtes. Est-ce la solitude des lieux, l’éloignement de l’activité vénitienne mais Brunetti est plus introspectif, plus soucieux de son environnement. Alors qu’en peu de jours, une sincère amitié s’est développée entre lui et le gardien, le commissaire va tout mettre en œuvre pour découvrir ce qui a conduit le veuf inconsolé à la mort.
On sent bien ici tout l’amour de l’autrice pour ce coin d’Italie qu’elle décrit merveilleusement bien et le découragement inévitable devant le saccage, le manque de scrupules de ceux qui ne pensent pas sur le long terme.
Une histoire différente, une parenthèse nostalgique dans la carrière du commissaire vénitien.
❤️ Avec Les Disparus de la Lagune, Donna Leon l'américaine qui adopta Venise, arrive encore à se renouveler.
On retrouve bien sûr l'un de nos commissaires préférés Guido Brunetti qui, cette fois, a besoin de prendre du repos et se réfugie seul sur une île de la lagune, loin de la foule et des tracas vénitiens.
[...] Je passe mes journées à faire de l'aviron ou de la bicyclette, donc je n'ai pas beaucoup de temps pour réfléchir, pour réfléchir sérieusement, et ça me plait bien.
Cela nous vaut quelques unes des plus belles pages écrites jusqu'ici par Donna Leon où Brunetti goûte tranquillement les charmes de l'été et vogue à la rame vénitienne entre les hauts fonds.
Il faudra même attendre la moitié du bouquin pour que l'intrigue se noue lentement avec un cadavre retrouvé noyé (mais on serait volontiers resté à ramer au soleil jusqu'au bout !).
[...] Les autres ont changé de sujet. J'ai senti confusément qu'il y avait là quelque chose qu'un étranger ne devait pas savoir. Ce fut juste une fausse note et je n'y ai pas prêté attention sur le moment. Mais une île, c'est tout petit, et on ne peut y garder des secrets.
Un épisode un peu dans la veine de Requiem pour une cité de verre (2006).
Pour celles et ceux qui aiment Venise.
L'année dernière, je m'étais replongée avec plaisir dans un roman de donna Leon emprunté à la médiathèque.
Quelques mois plus tard, je profitais d'une offre spéciale pour acheter le suivant en format électronique.
Et c'est seulement le week-end dernier, pour me remettre de ma dernière lecture, que je m'y suis plongée.
J'y ai retrouvé Guido Brunetti, fatigué, à deux doigts du burn-out, heureusement bien diagnostiqué après un malaise au travail.
Trois semaines de repos imposées qu'il choisit de passer seul, à deux pas de chez lui dans la maison d'une tante de Paola, où ne vit que Davide, le gardien-homme à tout faire.
Une amitié naît entre les deux hommes, reliés par le père de Guido, coéquipier d'aviron de Davide.
Davide emmène Guido sur la lagune, dans ces coins perdus où il a installé des ruches et où il voit peu à peu dépérir ses abeilles ...
Dans un roman plus profond que les précédents, sans véritable enquête criminelle, Guido recherchera les causes de la mort de Davide avec l'aide de ses fidèles Demoiselle Eletra et Vianello.
Un roman où Donna Leon évoque les maux de Venise tout en déclarant son amour pour cette ville dans ses coins protégès des touristes honnis ...
Son tout dernier roman m'attend sur ma liseuse ... je m'y plonge très vite !
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