Dans ce roman, l'auteur narre et décrit la tragédie, la misère, la ruine d'une ville, la Mbuji Mwanza, aux entrailles brochées d'or et de diamant, et la faillite de la société Miback, son poumon économique. Sous la houlette du Grand Mukreza, trois creuseurs, les mâyi jurés, après une épreuve de force avec les prédateurs armés, se réconcilient, entament une relecture douloureuse de leur vie passée autant qu'immédiate, et opèrent une descente dans l'enfer de leurs consciences.
Saisi de remords et de colère, chacun ramasse avec nausée son épave d'homme.
Avec le dernier butin du creusage, tous, de manière consciente et responsable, mutent dans leur vision du monde, dans l'espace, dans leurs actes, et s'accouchent pimpants, neufs, par le biais du chant kasàlà autosuggestif ; autogène et héroïque, dans un champ agropastoral, symbole de tous les possibles.
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