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Marseillais de naissance mais créole de sang, la France a été mon berceau, le pays de PAGNOL à bercé mon enfance tout autant que MISTRAL ou Alphonse DAUDET.
Je suis pourtant du pays de FANON et de Monsieur CESAIRE et si je n'ai pas ses mots j'ai malgré tout le même goût du littéraire.
Pourtant ce n'est pas l'école qui m'a contaminé, juste bon cancre et bon mauvais élève, j'étais tellement dans la lune qu'on bien cru que je serai astronaute (là, vous êtes censé rire) Balloté par l'Assistance Publique j'ai longtemps été prisonnier de cette logique tordue qui voulait me destiner à devenir ce toxicomane que j'ai été longtemps.
Perdu au milieu de la France autant qu'au milieu de ma vie, j'ai plus rêvé l'amour que je ne l'ai vécu. Je l'ai pourtant touché du bout du coeur sans pour autant réussir à l'apprivoiser.
Et puis est arrivé cette grosse envie de reconstruire ce qui chez moi était mal construit, avec une over dose de foi et cette certitude d'avoir à mes cotés ce Dieu d'éternité qui semble toujours nous échapper.
Alors, j'ai pris les mots à bras le coeur et j'ai poétisé toutes mes émotions ou presque. J'ai voulu dire encore, avant que tout ne meure, ces mots doux qui ne se disent plus.
J'ai de ma France ce profond romantisme qui m'a appris qu'aimer beaucoup ne suffit pas, il faut aimer longtemps pour être à peu près sûr d'aimer vraiment.
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