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La poésie est un art bien difficile, souvent mal compris, jugé comme superflu, supposé comme non essentiel. Heureusement, la poésie, aride à lire car immatérielle, est bien souvent traduite en chansons et permet de se laisser aller à rêver. Or le rêve est sinon essentiel, vital. Chaque être a en fait une triple vie, sa vie personnelle (individuelle, puis éventuellement familiale), sa vie publique (d'abord scolaire, puis professionnelle, de toute façon par la suite sociale, voire politique) et surtout sa vie intérieure (jardin secret habité de fantasmes, de rêves, de doutes, d'illusions, et finalement d'humanité)... C'est là que la poésie pose toutes ses marques car elle transcende l'être que les autres supposaient connaître. Quand l'on croit connaître ses amis, et même les membres de notre propre famille, qu'en est-il vraiment ? Dans ce recueil, écrit très vite en un an, un chirurgien de province, qui a consacré toute sa vie corps et âme à réparer les corps, réalise qu'il n'avait en fait rempli que la moitié de sa mission. Il lui restait l'essentiel à faire : se pencher sur l'âme. Les poètes pensent que la sueur, le sang et les larmes sont l'encre des écrivains. De toutes ces humeurs, notre chirurgien en fera ici les trois chapitres de son livre Les coeurs meurtris. La poésie a toujours beaucoup compté pour lui, avec tous ses rythmes (il est violoncelliste amateur) et toutes ses pulsations, celles charnelles du coeur (il a travaillé dans le sang) celles émotionnelles de l'âme (il faut rêver pour vivre).
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