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La grande saga de fantasy de Jean-François Chabas
Turi, Phelan et Nara entament leur voyage vers le royaume des Trois Vagues, là d'où vient Nara. Mais leur chemin est semé d'embûches et de créatures malveillantes... trop pour que cela soit dû au hasard.
Quant à Turi, il s'éloigne de ses amis à mesure que son tempérament colérique prend le dessus. Les forces du mal semblent avoir une influence inquiétante sur lui...
Malgré les épreuves, malgré les querelles, les trois compagnons vont-ils réussir à atteindre le royaume des Trois Vagues ?
Dès 13 ans.
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois des Chroniques de Zi par Jean-François Chabas et que j'ai reçu de la part des éditions Nathan. Je les remercie infiniment pour ce très bel envoi. Avant toute chose, je dois bien avouer que j'étais extrêmement curieuse de découvrir Turi et en même temps, j'appréhendais fortement ce moment car ce que laissait présager la fin du tome précédent, Nara, n'augurait vraiment rien de bon, du moins de mon côté. Et je suis au regret de vous annoncer que malheureusement, ce pressentiment très désagréable avait résolument ses raisons d'être...
J'ai en effet ressenti une profonde amertume à la suite de ma lecture de ce troisième tome car je me suis rendue compte en refermant ce dernier que Les Chroniques de Zi me convainquait de moins en moins au fur et à mesure que l'on avançait dans la progression de son intrigue globale : si le premier livre avait été un véritable coup de cœur qui avait su me faire retomber en enfance avec son atmosphère autant merveilleuse que terrifiante et le deuxième une excellente lecture même si, à mon sens, cela commençait déjà à partir en cacahouètes, pardonnez moi cette expression, ce troisième opus, Turi, m'a fait en revanche la très nette impression qu'il ne faisait qu'exacerber ce que je n'avais justement pas aimé chez son prédécesseur direct Nara, à savoir l'élaboration et le développement en profondeur du triangle amoureux Nara - Phelan - Turi, ou un procédé scénaristique que j'ai purement et simplement EN HORREUR (avec des majuscules, du caractère gras et en rouge afin que cela soit bien clair).
Et ne me demandez pas pourquoi mais autant cela ne me gênait pas que Phelan soit prêt à tout pour sauver tel un amoureux transi sa belle qu'il ne connait pourtant que de nom et de réputation dans le tome un, autant le fait que Turi s'y mette aussi dans ce tome-ci m'a tout particulièrement agacée. A vrai dire, ses pensées sont encore plus mièvres et ridicules que celles de Phelan qui lui au moins a le mérite d'être quelqu'un de pur, sincère et bien intentionné. Vous l'aurez compris, j'ai vraiment eu du mal avec Turi dans ce tome qui lui est consacré : ce dernier n'est pas quelqu'un de foncièrement mauvais mais il me sort tout de même résolument par les trous de nez. Pourtant, je sens qu'il y a quelque chose qui cloche, que Turi n'est pas lui-même et je ne devrais donc pas lui en vouloir ne peux pratiquement plus me le voir en peinture, c'est comme ça. Croyez bien que ça me désole...
Un autre aspect de ce récit qui m'a tout bonnement donné envie de m'arracher les cheveux, c'est le fait qu'on nous rappelle toutes les cinq minutes ou presque à quel point Nara est belle et surtout à quel point elle a une chevelure magnifique - au passage, on appelle ça une afro, pas un "nuage cotonneux" ou je ne sais plus comment ils dénnoment ça au cours de l'intrigue. Je sais que Nara est une héroïne formidable, même si j'ai encore du mal à véritablement m'attacher à cette dernière, mais franchement, tout cet amour fou dégoulinant que Turi et Phelan déploient à son égard m'a presque fait avoir pitié pour elle. Je n'aurais qu'une chose à lui dire : SAUVE-TOI MA FILLE PENDANT QU'IL EN EST ENCORE TEMPS !!! SAUVE-TOI !!!
In the end, je crois bien que le personnage qui m'intrigue le plus, c'est probablement celui qui est le moins présent, à savoir Zi. En effet, Zi n'est que très peu présente et autant vous dire que l'auteur maintient sacrément bien le suspens à son sujet. Il me tarde vraiment de savoir son rôle dans toute cette folle histoire !
Plus sérieusement, je crois que la seule véritable chose qui continue à toujours autant me séduire dans cette série littéraire, c'est son univers assurément riche et fabuleusement sombre. Très sincèrement, si j'avais lu ces romans petite, j'en aurais certainement parfois fait dans ma culotte, pardonnez ma familiarité !
Pour conclure, je dirais que Les Chroniques de Zi est une sage en laquelle j'ai indubitablement encore envie de croire mais il faudrait que le traitement des personnages soit bien meilleur dans les prochains tomes. Néanmoins, je reste enthousiaste à l'idée de lire le tome quatre car je garde en outre l'espoir de laisser enfin notre effarant triangle amoureux derrière nous et de retrouver cette magie indescriptible qui m'avait tant charmée dans le premier tome !
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