80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les Chignons font se succéder souvenirs, images capturées par une enfant qui tente, des années après, de s'extirper de son éducation. Elle raconte la maladie, la mort soudaine de ses parents et le tabou qui l'entoure, elle raconte les repas silencieux chez sa tante, et l'omniprésence d'une religion qui la dévore. Les symboles chrétiens sont partout dans sa vie (l'église, le Jésus crucifié qui l'observe au mur du salon, les religieuses, etc.) et dans son discours (métaphore de la brebis, de la couronne d'épine, des clous, du serpent, etc.). L'auteure symbolise cette plongée dans la religion par le chignon qu'elle porte : en nouant ses cheveux, elle verrouille son destin. Ce chignon qu'arborent les soeurs, sa mère, sa tante, toutes ces femmes qu'elle croise dans les rues, jouant le même rôle.
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