"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lorsqu'en 1869, sous le pseudonyme de Lautréamont, Isidore Ducasse fait imprimer Les Chants de Maldoror, c'est un texte inclassable que le jeune poète de vingt-trois ans offre aux lecteurs. Cette épopée de la peur, des ténèbres et du mal, qui brandit son attirail de cruautés et fait sourdre un fond de terreur infantile dans les amples strophes de ses six chants, demeura à peu près sans écho à sa parution : il fallut donc attendre sa redécouverte par les surréalistes pour que ce livre où s'inaugure la transgression moderne prît sa vraie place. L' année suivante, les Poésies, dont on ignore si l'édition fut diffusée, démentaient leur titre en proposant, écrites en prose, un ensemble de maximes et de réflexions, acerbes parfois mais aiguës, sur la littérature et la morale. Le livre fut-il alors lu ? Quelques mois plus tard, Ducasse mourait mystérieusement.Collection Classiques dirigée par Michel Zink et Michel Jarrety.Édition préfacée, annotée et commentée par Jean-Luc Steinmetz.
J'ai été subjugué par la teneur de cet ouvrage totalement surréaliste et d'une flamboyante imagination définitivement débridée. Je comprends tout à fait sa forte influence tout du long du XXème siècle, on nage ici dans des eaux sombres, voire marécageuse, certains disent même que c'est le double littéraire du marquis de Sade, rien que ça! A lire et à relire car cette poésie n'est pas faite pour un mais pour tous.
Une lecture baignée de noirceur... Mais d'un style tellement géant !
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