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Les calembourgeois décalés

Couverture du livre « Les calembourgeois décalés » de Claude Gudin aux éditions L'age D'homme
Résumé:

Les idéologies s'émoussent, les religions rappliquent, l'argent règne en maître sur fond de guerres et de famines, les technologies engendrent pollutions, chômage.
On revoit dans nos pays, où certains sont gavés de richesses, des gens sans logis qui ne mangent plus à leur faim. Notre... Voir plus

Les idéologies s'émoussent, les religions rappliquent, l'argent règne en maître sur fond de guerres et de famines, les technologies engendrent pollutions, chômage.
On revoit dans nos pays, où certains sont gavés de richesses, des gens sans logis qui ne mangent plus à leur faim. Notre pharmacopée de plus en plus perfectionnée ne soigne que les riches, des enfants meurent de faim ou d'épidémies un peu partout.
Comment peut-on avoir le culot d'écrire encore de la poésie ?
La question est sans réponse !
Et pourtant, écoutez les éclats de rire des enfants, leurs chansons entre deux souffrances, admirez l'amour qui fleurit encore même sous les bombes.
Quand on n'a plus rien, il nous reste les mots, avec eux, on peut jouer en toute liberté.
Notre langue est toujours là, bien protégée par deux rangées de dents.
La poésie, c'est peut-être une façon de leur redonner un sens nouveau sur le terreau de leur histoire en les dépoussiérant, en leur donnant un coup de neuf dans des vers libres, en apparence sans queue ni tête, porteurs d'un avenir qui tarde à venir.
La poésie, c'est peut-être ces éclats de rire des enfants sous les bombes, l'amour qui naît quand tout semble perdu.
Cette poussée d'espérance qui nous vient de la nuit des temps est inspirée des premières cellules vivantes qui, il y a quelques milliards d'années, malgré les grands cataclysmes, s'unissaient déjà, s'étreignant par leurs flagelles en des caresses primordiales.
Faut-il s'excuser d'oser encore écrire des poèmes et des chansons ?
Les Calembourgeois décalés sont les vers d'un sexagénaire qui cherche à les apprivoiser avant de s'intéresser aux pissenlits qui le guettent en essaimant leurs graines sous le souffle blond de celle qui persiste à espérer que la connaissance, un jour, triomphera de la barbarie.

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