"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" Notre Nie tout entière est chargée de mort " écrivait Georges Bataille.
C'est le sujet d'Une histoire naturelle de la Mort où l'auteur calcule qu'il a produit, en soixante-huit ans, vingt-quatre tonnes de cellules mortes pour vivre tout en sachant que bientôt, il se fera la paire éternelle avec Crevette. C'est comme cela qu'il appelle la mort.
La mort, écrit-il, dès le début du livre est la face cachée de la vie notre seule mort sûre. Nous marchons sur les squelettes sédimentaires du plancton calcaire ou siliceux avec lequel nous construisons nos maisons et nous lavons nos dent.
Nous nous chauffons à la mort avec le charbon, le pétrole et les gaz. Nous enterrons nos morts dans l'humus de l'humain. en creusant sous nos pieds, nous trouvons des villes mortes, des civilisations mortes et plus bas encore, toutes les formes de vie qui depuis quatre milliards d'année, ont inventé la nôtre.
Pardon Monsieur Heisenherg, le principe d'incertitude, c'est un truc pour les jeunes et les électrons, moi, je suis certain de mourir.
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