80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Comment se fondre dans la jungle parisienne quand on traverse le périph tous les matins ? Look, manières, codes : la bourgeoisie est un monde à part, on n'y entre pas comme ça... « La fille de banlieue » va en croiser quelques échantillons ... des folles, des méchantes, des bêtes et des pas mûres, des méprisantes et des sympas. Un gynécée complet, à faire sauter tous les préjugés. Une entomologie de fond sur ces jeunes femmes qui la fascinent. Mais sont-elles vraiment à envier ?
J’ai aimé : L’écriture très énergique, le ton tellement décomplexé, et l’impression parfois d’être une confidente auprès de laquelle l’auteure se livre. L’autocritique sévère dont est capable Sylvie Ohayon et l’abandon dont elle fait preuve parfois sont clairement émouvants.
J’ai moins aimé : La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée par l’auteure à une série de portraits de bourgeoises. On sourit, on rit franchement, on s’indigne, on écarquille les yeux parfois, et puis au bout d’un moment on n’en peut plus. Les travers et revers des bourgeoises nous sont détaillés jusqu’à l’écœurement.
On en ressort : Essorés, comme sortis d’un tourbillon, celui d’une battante qui avance malgré les bourrasques et les excès auxquels elle est confrontée.
J'ai beaucoup ri. Des phrases au scalpel et beaucoup de tendresse par ailleurs.
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