En 1980, Jean Paul II consacrait évêque un jésuite de 39 ans : Ernest Kombo. Le pape confiait alors à deux évêques du Congo Brazzaville, Firmin Singha (que Karol Wotjyla avait connu à Cracovie) et Ernest Kombo, une mission périlleuse : mettre fin au règne d'un dictateur entièrement dévoué à un culte convoquant les forces des ténèbres et de la mort. En effet, 3 ans plus tôt, dans la nuit du 18 au 19 mars 1977, ce serviteur du diable avait enterré vivant Emile Biayenda, cardinal créé par Paul VI, en un des lieux dédiés à son culte satanique à Brazzaville. En 1991, les deux évêques, par leurs prières, et leur charisme, réussirent à chasser le dictateur. En 1993, Monseigneur Firmin Singha mourait empoisonné à Pointe-Noire. En 1997, le diable revenait à Brazzaville. Le 22 octobre 2008, à 14h10, Ernest Kombo, après une étrange agonie, mourait à l'hôpital du Val de Grâce à Paris. L'auteur, dernier secrétaire d'Ernest Kombo, nous raconte cette tragédie qui se déroule entre Paris, Rome, Alger, Tanger et Brazzaville
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