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L'enfant loup

Couverture du livre « L'enfant loup » de Jean-Frederic Vernier aux éditions Ateliers Henry Dougier
Résumé:

« Chaque nuit, je sortis plus longtemps que la nuit précédente.
Un cri de bête, âpre, émouvant, me fit tourner la tête vers une colline gorgée de soleil. Je crus discerner une silhouette sur la colline. Ses contours se précisèrent. Il s'agissait d'un loup, dont la fourrure, plus blanche que... Voir plus

« Chaque nuit, je sortis plus longtemps que la nuit précédente.
Un cri de bête, âpre, émouvant, me fit tourner la tête vers une colline gorgée de soleil. Je crus discerner une silhouette sur la colline. Ses contours se précisèrent. Il s'agissait d'un loup, dont la fourrure, plus blanche que neige, m'aveuglait ».

Hiver 1966.
Adrien et sa mère s'exilent aux confins du Bourbonnais. Déscolarisé, isolé avec une mère de plus en plus lointaine, l'enfant aspire à se raccrocher à quelque chose, à quelqu'un. Près du bois des « Morts-Vivants », un grand loup blanc rôde alentour et va se lier avec le garçon...
Et si derrière ce conte contemporain se cachait un drame familial tristement ordinaire ?

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Avis (2)

  • Un drame familial a contraint Adrien et sa mère à s’exiler dans la campagne Bourbonnaise. La mère n’étant plus que l’ombre d’elle-même, Adrien est déscolarisé, livré à lui-même. Une nuit, Adrien explore le bois des Morts-Vivants et voit apparaître une ombre. Loup ? Homme ? Hallucination ? Cette...
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    Un drame familial a contraint Adrien et sa mère à s’exiler dans la campagne Bourbonnaise. La mère n’étant plus que l’ombre d’elle-même, Adrien est déscolarisé, livré à lui-même. Une nuit, Adrien explore le bois des Morts-Vivants et voit apparaître une ombre. Loup ? Homme ? Hallucination ? Cette rencontre sera tout un symbole pour cet enfant.

    « Monstre.
    Animal fantastique et terrible des légendes mythologiques.
    Animal réel, gigantesque ou effrayant.
    Organisme de conformation inhabituelle (par excès, défaut ou position anormale des parties).
    Personne d’une laideur effrayante.
    Personne effrayante par son caractère, son comportement. »

    Un conte contemporain qui glace le sang. Tous les ingrédients y sont pour que cela réussisse à me saisir. Le grand loup blanc. La sorcière. La forêt. La nuit. Le silence et la peur. En général, cela n’est pas vraiment ma tasse de thé mais j’avoue que ce livre m’a bluffé. N’allez pas y chercher une histoire d’amitié, un hymne à la nature ou bien une déclaration d’amour maternel. Tout est sombre, noir, effrayant et je n’ai pas pu lâcher mon livre.
    À travers le regard d’Adrien, l’auteur met en avant les répercussions des liens familiaux sur l’enfant. Comment le cerveau fait face et s’adapte aux situations éprouvantes. Adrien fuit, comme sa mère, une réalité qui le fait trop souffrir pour ne pas affronter, se protéger. Certains enfants iraient vers la lumière mais lui décide la noirceur et la violence. Mais peut-il se sauver ainsi ? Son enfance se termine-t-elle si brutalement à 9 ans ?
    Une expérience livresque que je n’avais jamais vécue. Originale je ne sais pas. Unique c’est certain.

    http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2021/09/30/39156813.html

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  • « Je ne voulais pas rentré chez moi. Je ne voulais pas retrouver maman. Je voulais vivre auprès de lui, chasser, tuer à ses côtés. Je voulais m’endurcir et lui ressembler. Je voulais qu’il m’apprenne à devenir un loup ».

    Mi-roman, mi -conte initiatique, ce récit nous amène à la rencontre...
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    « Je ne voulais pas rentré chez moi. Je ne voulais pas retrouver maman. Je voulais vivre auprès de lui, chasser, tuer à ses côtés. Je voulais m’endurcir et lui ressembler. Je voulais qu’il m’apprenne à devenir un loup ».

    Mi-roman, mi -conte initiatique, ce récit nous amène à la rencontre d’un homme qui se souvient…

    Hiver 1966 :
    Adrien n’a que 9 ans lorsqu’il quitte brutalement le confort et la quiétude d’un quotidien de vie dans une grande ville, pour se retirer avec sa mère dans une campagne reculée qui lui apparait hostile, comme cette vieille voisine qu’il surnomme « la sorcière ».
    Un drame familial est à l’origine de cet exil forcé pour l’enfant, dont les contours se précisent progressivement au fil du récit pour nous apparaitre, en fin de celui-ci, dans toute la netteté du traumatisme qu’il a disséminé en lui.
    Déscolarisé, seul face à une nature effrayante et une mère qui ne devient plus que l’ombre d’elle-même, Adrien ne voit son salut que dans une seule chose : son renoncement aux sentiments et son endurcissement qu’il se forge en écrasant à coups de pierres, les cadavres des animaux, espérant ainsi que son cœur se transforme en pierre à son tour.
    Jusqu’à cette rencontre, une nuit, avec le « géant », « le monstre, « l’homme-loup » qui va le prendre sous son aile tout aussi initiatrice et meurtrière que protectrice, et qui fera ressortir le loup tapi en lui depuis ce drame et qui ne demandait qu’à sortir pour que l’enfant tourmenté devienne un homme, si ce n’est apaisé, désormais en paix avec l’amour.

    Une petite pépite de la rentrée littéraire qui mérite d’être mise en lumière et que j’ai pu découvrir en remportant le concours organisé par les ateliers Henry Dougier, éditeur du roman.
    Un récit à l’écriture fluide et aérée, comptant beaucoup de phrases courtes. Courtes en mots mais longues de sens et de sensibilité bien souvent, parfois déroutant

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