"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une amitié plus forte que le bénévolat
" Tu me tiendras la main, Frédéric ? Tu tiendras la main d'Arthur ? Du début à la fin ? "Chaque lundi, Jean-Frédéric Vernier vient voir Arthur dans son foyer du 16e arrondissement de Paris. Jean-Frédéric est bénévole accompagnant pour les petits frères des Pauvres ; Arthur, lui, est un vieil homme handicapé mental.
Au fil de ces rencontres, de ces moments partagés, un lien fort, tendre et subtil se tisse entre les deux hommes, source d'étonnement et de réconfort pour l'un comme pour l'autre. L'auteur nous plonge dans les joies, les peines et les obsessions d'Arthur, nous invitant ainsi à découvrir son univers.
Dans la collection "une vie, une voix", des vies ordinaires sont décrites. Ce sont des faits réels.
Témoignage émouvant.
J.F. VERNIER avoue avoir réinventé les dialogues entre le vieil homme et lui. Il a supprimé les nombreuses répétitions d'Arthur mais en a laissé quelques-unes. Tout le long du roman, c'est l'auteur qui parle.
Aucun voyeurisme dans ce récit. Arthur est un homme non agressif avec des idées bien arrêtées. Il aime quelquefois mener la danse.
"Je t'emmène promener, Frédéric ! Allez, donne-moi la main."
"... tu exerçais sur moi cette fausse tyrannie qui nous réjouissait tous deux."
Merci Jean-Frédéric et Arthur pour le partage de vos moments et sorties du lundi. Ce fut très agréable pour moi.
Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2019/03/Les-yeux-d-Arthur-Jean-Frederic-VERNIER.html
Comme vous pouvez le voir, les couvertures de ces romans sont très simples, l’addict que je suis les trouve bien ordinaires, le premier coup d’œil n’est pas décisif pour une fois. Et puis on n’en comprend l’idée qu’une fois le livre terminé : l’essentiel est là, dans ces quelques pages, pas besoin de plus.. Nous rayons même le superflu pour ne retenir que l’essence des sentiments et des tranches de vie que l’on va lire. « Les yeux d’Arthur » n’est pas une fiction, pas de vaisseau spatial ou de meurtrier en série ; c’est un récit, un témoignage très intime.
Jean-Frédéric est bénévole accompagnant pour Les Petits Frères des Pauvres : il va rencontrer et suivre Arthur, malade et handicapé mental. Le résumé m’a tout de suite interpellé mais j’avoue qu’une fois le roman commencé, j’ai été prise d’un certain malaise : pour être très honnête, j’ai failli arrêter ma lecture en chemin.. Ce récit est tellement intime que je ne me sentais pas à ma place, j’avais l’impression de voler cette relation qu’on eu Jean-Frédéric et Arthur, d’épier leurs échanges, de briser ce lien.. bref, que leur histoire ne me regardais pas. Je crois aussi que la pathologie d’Arthur m’a mise mal à l’aise, tout comme les passants qu’ils croiseront, parfois. Ne pas connaitre, ne pas comprendre..
Et puis, je me suis dit qu’il fallait quand même que j’aille au bout, je n’aime pas arrêter un livre, surtout pour cette raison. Je me suis rendue compte qu’au fil de ces quelques pages, Arthur m’appelait. Il m’avait aussi touché et je voulais le connaitre encore plus… Alors j’ai continué, parcouru ce roman avec beaucoup de pudeur mais tellement d’intérêt malgré la bulle dans laquelle Jean-Frédéric et Arthur ont su se loger : ils ont créer leur cocon et tisser un lien au fil des rencontres. Nous sommes justes spectateurs…
C’est Jean-Frédéric qui parlera durant tout le roman, il posera la lumière sur cette relation si particulière, pudique, sincère et profonde et la manière qu’il a eu d’apprivoiser Arthur.. Alors, nous admirerons surtout Arthur et ses folies, ses émotions, ses amours, ses mots.. J’ai été très émue par ce personnage si tendre, si fermé, si timide et si généreux à sa façon ; Arthur nous happe dans son quotidien et j’ai appris, malgré moi à appréhender la maladie mentale sans la ‘juger’, ni avoir peur. Cette maladie est emplie d’obsessions corporelles, verbales ou mentales et les premières fois ne sont pas évidentes.
Arthur s’exprime de plus en plus souvent, de plus en plus fort. Il n’hésite pas à apostropher celles et ceux qui agissent mal, selon ses propres vues. L’incivilité le choque, ainsi que l’indifférence à l’égard des faibles. Ses mots, soudains et concis, les reproches qu’il adresse aux gens s’abattent comme la foudre. Ils surgissent avec une violence brève et cinglante. Certains passants retiennent leur souffle en découvrant Arthur, avatar inopiné de la justice.
La plume est simple, sans fioritures, vraiment naturelle. Jean-Frédéric nous retranscrit Arthur dans toute sa splendeur, au rythme de ses élocutions si particulières !
Ce roman est un magnifique hommage, merci à l’auteur pour nous avoir fait partager un moment de son histoire avec Arthur,
Et bien sûr, merci Arthur ♥ vous avez raison..
« On est bien ensemble.. hein ? «
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