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Daniel Picouly nous ramène au temps des « Leçons de choses » ou ce que l'on appelait chez les plus grands « Sciences naturelles ». Des cours qui enseignaient aux enfants la zoologie, la botanique, l'anatomie humaine et les sciences physiques. Pour faciliter l'étude de cette matière, l'instituteur s'aidait de grandes planches toutes colorées où les motifs étaient reproduits en très gros, une abeille aussi grosse qu'un cochon ! Pas difficile avec tout ce matériel de comprendre le fonctionnement du corps humain ou de découvrir que la vache avait quatre estomacs et que la poule n'en avait aucun ! Pour les écoliers de Daniel Picouly, la leçon d'observation avait même parfois un air de récréation. On se déplaçait pour aller dans la classe des « Chocottes » où squelettes, animaux empaillés, fioles et éprouvettes donnaient des frissons. Et puis il y avait les sorties nature et les expériences. Celles que l'on pratiquait en cachette en bon cancre, comme mettre un hanneton dans l'encrier et le voir s'envoler dans la classe en projetant de l'encre partout. Celles qui faisaient partie des leçons étaient tout aussi amusantes : démontrer grâce à deux entonnoirs reliés entre eux le système des vases communicants, ou suivre quotidiennement la germination du haricot et tout noter dans son cahier ! Aujourd'hui la compréhension de la nature se perd. Petites et grandes personnes pourront réviser leurs connaissances. Ces planches scolaires n'ont pas vieilli : le têtard devient toujours grenouille.
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