Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
«Ce que l'on dirait à voix basse à un ami, si l'on n'avait plus que peu de temps à vivre», ainsi apparaît ce livre posthume de Jean Sulivan. Il est fait de pensées rassemblées par lui-même, des derniers feuillets de ses carnets, d'esquisses de nouvelles, tout ce qu'il écrivait au moment de sa mort accidentelle, en 1980. Dans ces pages sans apprêt, Sulivan livre le fond de sa pensée. Il perce à jour, parfois avec effroi, aussi bien les pouvoirs politiques que les structures de l'Église, aussi bien les révoltes que les conforts, aussi bien les morales que les théories laxistes, aussi bien le peuple même, ou les peuples, que les rites ou les concepts. Il ne s'épargne pas lui-même. «Que de temps il m'aura fallu, écrit-il, pour apercevoir que j'avais vécu pour complaire aux miens, à l'Église officielle, avant de comprendre qu'il importait de défaire l'être de convention sincère, la doublure de soi, et qu'on ne peut être fidèle à Dieu si on ne l'est à sa parole intérieure.»
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