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Ce roman nous décrit des tranches de vies dans un village roussillonnais partagé entre la chaleur de vivre et la dureté du quotidien.
Le ton est assez protestataire, mais la bonne humeur ne manque pas. Les héros sont de vieux amis ayant plus ou moins toujours vécu dans le village, qui s'entraident dans leurs galères.
Ceux qui ont un travail redoutent de le perdre, ceux qui n'en ont pas courent d'un intérim à une formation médiocrement intéressante, et tous - plus ou moins traumatisés sur ce plan - cherchent à retrouver et sauvegarder leur bonheur conjugal.
Le village autour d'eux évolue avec l'arrivée d'un nombre croissant de rurbains qui tendent à le transformer en petite ville anonyme, mais le groupe au centre de ces récits résiste à sa manière, en conservant ses traditions de convivialité en son sein, et en remettant à leur place les blancs-becs les quelques fois où ça peut être nécessaire. Le tout en dissertant avec un poil d'exagération sur les méfaits du capitalisme et de la politique, et l'auteur arrive à nous faire douter, au fil des débats entre les protagonistes, du degré où il partage ces convictions.
Une description d'un monde français qui depuis quelques décennies perd ses repères, souffre et se défend comme il peut.
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