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Le suivi des futaies hétérogènes : enjeux et évolution de la gestion forestière

Couverture du livre « Le suivi des futaies hétérogènes : enjeux et évolution de la gestion forestière » de Nicolas Reinhorn aux éditions Les Trois Colonnes
Résumé:

Le concept de « futaies hétérogènes » propose aux forestiers de nouvelles solutions de gestion durable où écologie et économie sont intimement liées, et répond aux attentes croissantes de la société en matière d'écologie et de biodiversité, dans un contexte d'adaptation au changement... Voir plus

Le concept de « futaies hétérogènes » propose aux forestiers de nouvelles solutions de gestion durable où écologie et économie sont intimement liées, et répond aux attentes croissantes de la société en matière d'écologie et de biodiversité, dans un contexte d'adaptation au changement climatique.Ce terme fait référence à des peuplements forestiers à la fois mélangés dans leur composition en termes d'essences forestières (plurispécifiques), et simultanément, des peuplements dits irréguliers, c'est-à-dire comprenant plusieurs strates d'arbres d'âges différents sur la même parcelle. Le grand avantage de ce type de peuplements réside dans leurs capacités de résistance et de résilience élevées face aux aléas climatiques qui rythment la vie de la forêt.Les grands principes de gestion sylvicole des futaies hétérogènes résumés dans ce livre ne doivent surtout pas être considérés comme supérieurs intrinsèquement à d'autres types de gestion. Il ne s'agit surtout pas de vouloir hétérogénéiser toutes les forêts de France ! Le type de gestion forestière présenté ici dans le cadre de peuplements hétérogènes s'appuie sur un principe très simple : c'est à l'homme de s'adapter à la forêt, et non l'inverse.Le gestionnaire de forêts ou d'espaces naturels doit s'appuyer sur son expertise scientifique et la mettre au service du propriétaire en rejetant ce qui est le pire ennemi de la nature : les dogmes.Nicolas Reinhorn est technicien supérieur forestier, entré à l'Office National des Forêts (ONF) en 2008 en tant qu'agent patrimonial de la forêt domaniale de Saint-Gobain. En 2010, il intègre le service recherche et développement de l'ONF, en partenariat avec l'Institut National pour la Recherche Agronomique (INRA), dans le cadre de la politique nationale d'adaptation des forêts au changement climatique. En 2014, toujours à l'ONF, il devient chargé de sylviculture dans le Mercantour.

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