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C'est un jour de dédicace. Des gens patientent. Une file. Une femme glisse un livre sous leurs yeux. Ils l'ouvrent à la page blanche. Leurs mains touchent le papier. Impression renouvelée de caresser ta peau. Ils n'ont jamais écrit que par toi, les écrivains.
L'amour de notre amour, tu n'en parlais à personne. Les femmes choient leurs secrets comme leurs enfants. Leurs silences restent toujours des mots d'amour. Leur amour de l'amour, les écrivains, ils le jetaient à l'encre des imprimantes et des rotatives. Incapables d'autre chose, ils devaient rapporter à tous vents les cadeaux d'exister accordés par tes mains, tes yeux.
Ils signent : « Pour Alice, ces mots écrits à l'encre de la lumière, à l'encre de la vie. » D'un trait d'encre mauve, ils tracent un semblant de paysage. Ils déposent trois étoiles. La femme remercie. Elle offre aimer leurs livres, s'y retrouver, y pleurer, y vivre. C'est à toi que ces mots s'adressaient. Ils ne furent que l'outil entre tes innombrables éclats et la lumière. Ils n'ont qu'agencé tes brillances, les écrivains. Plagié ton souffle.
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