Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Indissociables des sept recueils parus chez Corti depuis 1986, des carnets de notes, études, réflexions s'attachent, chez Christian Hubin, à cerner dans la parole ce qui à la fois l'accompagne, la fraie et l'apostasie.
Autant d'harmoniques - de dissonances aussi - qui, après La forêt en fragments (1987), Parlant seul (1993), aiguisent Le sens des perdants : ce que la poésie a - non d'inadmissible (comme le voudrait un vieil alibi), mais de soustrait ou d'immanent à elle-même : d'impitoyable. Il faudrait (...) laisser le vide affleurer, - qu'y parle non cela qu'on voulait dire, mais en cela, ce qu'il n'est pas : croire en quelque chose qui n'existe pas (Thomas Bernhard).
Comme on respirerait à plein le manque de respiration. Ecrivant, lisant, je ne fuis pas, j'arpente le monde, je mesure et dé-mesure la " réalité ". Non, je n'ai pas encore, je n'ai rien. Je suis sans rien et c'est pourquoi je suis encore. Le chat près de moi, de quoi se souvient-il ? Qu'est-ce qui est ? Quels mouvements dont l'espace est l'extrapolation ? La solitude du livre pardonne. Elle dément l'espoir, enseigne l'espérance.
Est-ce qu'il y a quelqu'un ? Est-ce qu'il y a une voix qui pourrait parler comme nous le voudrions ?
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