80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'ambiguïté de la notion de sacré en Eurasie apparaît dès qu'on cherche à en connaître le vécu ; alors la définition savante qui privilégie l'idée de ce qui est séparé, s'applique avec des restrictions, tant aux objets, qu'aux lieux, aux temps ou aux hommes. La ligne de séparation entre le sacré et le profane est loin d'être clairement dessinée, et l'attitude de l'homme varie à son sujet. L'homme sacralise l'espace et le temps avec l'intervention de la divinité, qu'il s'agisse des sanctuaires grecs, esséniens ou bouddhistes. Depuis l'antiquité celtique, l'homme semble avoir en lui le pouvoir de vivre le sacré (dans l'unité de temps et de lieu en Dieu) et le profane (dans la durée et la parcellisation de l'Univers). Par l'action rituelle, il passe d'un état à l'autre. Le saint élu, modèle humain de la divinité, reçoit de droit le pouvoir de gouverner les corps et les âmes des hommes pour le bien de tous.
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