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Un voyage en E´cosse qui tourne au cauchemar. Un e´trange livre.
Un majestueux aigle noir.
Et deux adolescents a` la vie tout a` fait normale.
D'un co^te´, Thomas qui vit en France et, de l'autre, Anae¨l qui re´side au royaume de Messidor. Leur rencontre e´tait improbable, mais le destin en a de´cide´ autrement !
J’aime beaucoup la couverture de Karen M. ainsi que les quelques illustrations de Loïc Pain qui sont présentes dans le roman. Je ne savais pas qu’il y en aurait, mais cette bonne surprise fut un peu la cerise sur le gâteau d’une lecture déjà fort agréable.
L’histoire et les personnages…
En effet, malgré quelques petits points qui m’ont un peu moins convaincue, j’ai passé un excellent moment de lecture auprès de protagonistes attachants et, pour certains, originaux. Nous découvrons ainsi Thomas, un adolescent français élevé par sa mère adoptive, en plein départ pour l’Écosse afin de passer ses vacances de Pâques chez un oncle dont il n’avait jusqu’alors jamais entendu parler. Le vol en avion ne se passera néanmoins pas comme prévu puisqu’il s’écrasera avant que le jeune homme ne soit téléporté dans un autre monde, où un étrange personnage lui demandera son aide pour guider et soutenir un jeune homme du nom d’Anaël. Ce sera le début d’une aventure où se mêleront amitié, action et créatures fantastiques.
J’ai d’emblée été surprise par la direction prise par l’auteure concernant Thomas. Celui-ci apparaîtra dans ce nouveau monde sous une forme plutôt originale. J’ai beaucoup aimé cet élément de surprise même si finalement, ça contraint notre héros à souvent survoler l’action plutôt qu’à la vivre à 100%. Il faut dire qu’il se montre d’abord un peu réticent à l’idée de se retrouver mêlé à une quête dont il ne connaît ni les tenants ni les aboutissants d’autant que la personne sur laquelle il est censé veiller n’est pas d’un abord très facile. Mais il fera quand même de son mieux pour l’aider, n’hésitant pas à se jeter dans le feu de l’action quand cela s’avèrera nécessaire. Il deviendra également une sorte de guide pour Anaël ce qui peut sembler assez paradoxal si l’on considère que les deux jeunes hommes ont le même âge… Mais c’est peut-être ce point commun qui va permettre à Thomas de briser progressivement la carapace d’Anaël.
Cet adolescent, destiné à une carrière de forgeron qu’il refuse rêvant plutôt de chevalerie, est plutôt solitaire, bougon et peu amical. Il faudra donc beaucoup de patience et de taquineries pour que Thomas arrive à créer des liens avec celui-ci. Leur amitié et leur complicité se développent néanmoins au gré des rencontres plus ou moins sympathiques et des péripéties souvent dangereuses. Si je n’ai pas eu d’affinités avec Anaël au début de l’histoire étant dérangée par son côté bourru assez étrange pour un garçon de son âge, j’ai finalement appris à l’apprécier et à constater avec satisfaction l’évolution progressive et réaliste de son caractère. Il n’arrête pas ses bouderies du jour au lendemain, mais il se reprend plus rapidement grâce à Thomas qui joue, comme il le dit lui-même, un peu le rôle d’objecteur de conscience. L’amitié entre les deux adolescents sera également bénéfique à Thomas qui, au fil des échanges avec son ami et des aventures, gagne en maturité. Cela le poussera même à s’interroger sur son propre comportement dans le passé.
En plus de Thomas, Anaël va rencontrer d’autres personnes comme une jeune fille, Shania, qui ne le laissera pas indifférent. Peu coutumier de l’autre sexe, il se montrera d’ailleurs assez attendrissant dans sa manière de l’aborder. Quant à cette jeune fille, le moins que l’on puisse dire c’est qu‘elle n’a pas froid aux yeux et semble déterminée à prendre son indépendance face à un beau-père dangereux. Son histoire familiale possède une part de mystère que l’auteure a effleurée, mais dont on sent tout le potentiel narratif. J’espère d’ailleurs en apprendre plus sur la jeune fille dans les tomes suivants. J’ai, dans tous les cas, aimé découvrir une héroïne forte qui n’accepte pas docilement son destin et apprend à se battre pour mener la vie qu’elle souhaite. J’aurais toutefois préféré qu’elle ait un plus grand rôle dans les scènes de combat…
D’autres personnages suivront les amis dans leurs aventures, et notamment un elfe sans lequel les jeunes gens auraient eu du mal à mener leur quête. Mais ce sont deux personnages secondaires qui ont eu ma préférence : un lutin farceur qui s’est pris d’amour pour Shania et d’inimité pour son « concurrent » Anaël, et une épée magique qui a de la répartie. Oui, je me prends très régulièrement d’affection pour des objets animés, et cette épée n’a pas échappé à la règle. Mais je vous rassure, elle ne fait pas que parler et montrera tout son savoir-faire guerrier le moment venu. Un allié de choix et de choc, je peux vous l’assurer !
Une plume agréable qui vous plonge avec délectation dans l’ambiance du livre
Au-delà des protagonistes j’ai beaucoup aimé l’ambiance du roman et toutes les créatures qui peuplent l’histoire, certaines connues et d’autres, beaucoup moins. Autre point positif, du moins pour moi, c’est cette impression de retrouver quelques éléments d’une série que j’adorais : La Caverne de la Rose d’or. Sont ainsi au rendez-vous la magie, des créatures variées, des objets magiques, des animaux qui parlent, des combats, une quête et bien sûr, l’héroïne qui se déguise en garçon et sait se battre à l’épée… Je vous rassure, le livre n’est pas une adaptation de la série que l’auteure n’a d’ailleurs jamais vue.
Autres points forts du livre, les différents mystères entourant les personnages et le rythme soutenu du roman qui rendent sa lecture prenante et palpitante. L’attention des lecteurs, jeunes et moins jeunes, est ainsi captée de la première à la dernière ligne. Il faut dire que tout s’enchaîne assez rapidement ce qui vous conduit à lire le roman d’une traite ou presque. L’auteure veille également à ménager des moments plus calmes entre deux scènes d’action permettant ainsi aux lecteurs de souffler un peu, et aux personnages de partager des moments de convivialité et de consolider leur récente amitié. A noter également la présence de notes de bas de page pour expliquer succinctement des termes peu usités ou décrire des créatures que l’on ne connaît pas forcément. Cela permet de ne pas interrompre sa lecture à la vue d’un mot inconnu ce qui est fort appréciable.
Quant à la plume d’Eunice D.M., je l’ai trouvée assez travaillée pour satisfaire mon amour des belles phrases et des belles tournures tout en étant assez simple pour rester accessible à de jeunes lecteurs. En plus d’être fluide, elle est en outre assez immersive pour nous permettre de nous représenter parfaitement les différentes scènes du roman, et notamment les batailles qui prennent presque vie devant nos yeux.
Enfin, si j’ai beaucoup aimé l’histoire, ce n’est pas un coup de cœur, car j’ai parfois regretté des développements trop simples caractéristiques des romans jeunesse, des petites incohérences ou encore des propos qui m’ont parfois semblé manquer de naturel. Mais ce sont là des broutilles par rapport au plaisir que j’ai pris à parcourir ce premier tome du Royaume de Messidor qui nous laisse avec pas mal de questions. Thomas, ses amis et ennemis sont encore loin de nous avoir livré tous leurs secrets !
Pour conclure, Le Royaume de Messidor devrait plaire à tous les lecteurs, petits ou grands, qui ont envie de découvrir une histoire faisant la part belle à l’amitié et à l’aventure. Mais Le Royaume de Messidor c’est aussi de belles batailles, des créatures peu amicales, un complot, de la magie, du mystère… Alors qui est prêt à rejoindre Thomas et Anaël dans une aventure qui ne laisse pas de place à l’ennui ?
http://fantasybooksaddict.blogspot.fr/2015/10/le-royaume-de-messidor-derriere-le.html
Nous rencontrons donc Thomas, un jeune français qui, lors d'un voyage Écosse, se retrouve propulsé sous la forme d'un aigle, au Royaume de Messidor, afin de protéger Anaël.
J'ai bien apprécié Thomas car bien qu'au début, je le trouvais un peu trop sûr de lui, il se retrouve dans une position très difficile. Cela lui donne une leçon d'humilité et le pousse à évoluer ! Il doit tout apprendre en un rien de temps que ce soit sur Messidor ou encore sur sa condition d'aigle. Eh oui, apprenez qu'il n'est pas si facile d'apprendre à voler et à être un aigle ! ;-)
Anaël, le fils d'un forgeron, et Shania, la fille d'un comte, sont également attachants. Ils font parfois des erreurs mais ont un sacré courage de se lancer dans cette aventure ! Cette quête leur permet de gagner en assurance et en maturité !
Quant à Bizouille, c'est un personnage très mignon, qui est très protecteur envers Shania et qui apporte une belle touche humoristique au récit ! D'ailleurs, j'espère de tout mon coeur qu'on le reverra dans le second opus !
On retrouve un univers typique de fantasy peuplé d'elfes, arbres qui parlent, dragon... Où les descriptions des paysages et les combats sont bien menées (bien que ces dernières soient un peu courtes et trop faciles parfois. À croire que les personnages ont une chance d'enfer ! )... Cela me fait d'ailleurs dire que l'auteure a dû être influencée par Tolkien.
Cependant, elle arrive à tirer son épingle du jeu avec l'idée concernant l'épée Maldita, que je trouve extrêmement originale ! Ou encore le suspens instauré à la fin de ce 1er tome, grâce à certains indices, qui promettent une belle suite, que j'ai hâte de découvrir !
D'autre part, grâce à ce livre, l'auteure prône de belles valeurs comme le courage ou l'amitié par le biais de Thomas et Anaël, qui doivent apprendre à se faire confiance !
Finalement, le seul point que je pourrais reprocher à ce livre, c'est l'aspect un peu trop jeunesse. L'auteure m'avait prévenu mais je m'attendais à ce que certaines scènes soient un peu plus développées car du coup, on a l'impression que les événements s'enchaînent trop rapidement pour que ce soit crédible !
Pour conclure, malgré l'aspect jeunesse et la rapidité de certains événements, pour moi, c'est une très belle découverte, pleine d'action mais que je conseillerais plutôt à un public plus jeune (ou peu initié à la fantasy), bien que les plus grands se régaleront également !
Je remercie les éditions Rebelle pour ce service presse. J’avais postulé pour ce roman, car la fantasy est un genre que je vénère. Et le dernier ouvrage lu dans cette maison d’édition m’avait littéralement charmée (pour info, il s’agissait de Si proche de lui, de Stéphane Soutoul. Un tsunami d’émotions). Au vu de la couverture, je m’attendais à de la fantasy un peu sombre, adulte et très recherchée. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Mon avis sera donc en demi-teinte, car malgré des qualités indéniables, pas mal d’éléments m’ont chiffonnée tout le long de ma lecture.
Mais commençons par le résumé. Thomas est un adolescent tout ce qu’il y a de plus standard. Il mène une vie tranquille, a une petite amie et suit un cursus scolaire dans une pension religieuse. Pendant les vacances, sa mère lui annonce qu’il va partir chez son oncle, en Écosse. Pas très motivé cependant, le jeune homme traîne la patte pour y aller. Et une fois dans l’avion qui le mène à destination, c’est la catastrophe ! L’appareil se crashe… et Thomas se retrouve dans un monde onirique.
Il se voit confier une tâche, celle d’épauler un certain Anaël, habitant de Messidor. Messidor étant un monde parallèle à la Terre, le genre d’endroit qu’on ne voit que dans les livres. Il ne sait ni pourquoi ni comment, mais transformé en majestueux aigle, il n’a d’autre choix que de remplir son rôle. Une quête haletante commence où ils feront des rencontres fortuites, traverseront des catastrophes et combattront des monstres.
L’histoire en général est plutôt bonne. J’ai trouvé que l’auteur avait pas mal d’imagination. On devine que derrière, elle a été influencée par pas mal de grands auteurs de la fantasy, notamment Tolkien pour les elfes et les dragons. Elle n’hésite pas non plus à inventer son propre bestiaire, ainsi que ses propres peuples. C’est rafraichissant et ce mélange entre créatures connues et inconnues change de ce que l’on rencontre dans de pareils ouvrages. J’ai particulièrement apprécié l’idée de l’épée Maldita (comprendra qui pourra) qui, elle, m’a fait pensé à la baguette de sureau dans Harry Potter. Ces petites similitudes ne sont pas dérangeantes, bien au contraire. Ce sont comme des clins d’oeil aux sagas que l’on connaît bien. Petite mention également pour les 2-3 illustrations que l’on peut trouver à l’intérieur et qui nous permettent de nous imaginer les personnages et les paysages.
Au-delà de ça, je pense que j’en attendais plus. La couverture était trompeuse, car en réalité, Le royaume de Messidor est plutôt tourné vers la jeunesse et s’adresse à des enfants entre 10 et 14 ans. Et si les descriptions du royaume étaient magnifiques (ceux qui me connaissent savent à quel point je suis friande de ces descriptions en fantasy), les dialogues, eux, formaient un contraste assez bizarre. D’un côté nous avons des paysages fabuleux, décrits avec une justesse remarquable, de l’autre des passages maladroits et bancals, qui prêtent à grimacer. J’ai conscience que les protagonistes sont jeunes et de ce fait, parlent d’une façon particulière, mais même en sachant cela, je n’ai pas réussi à me départir de l’idée que parfois, ça sonnait faux.
Concernant la quête, on est dans le flou une bonne partie de l’histoire. Les personnages partent en voyage sans vraiment y être préparés, ils ne savent pas trop où ils vont ni comment. J’avais la sensation que l’auteur cherchait elle-même la façon dont allait introduire ce voyage initiatique, du coup ça donne un résultat un peu brouillon, alors que les révélations de fin laissent à penser que quelque chose de plus grand se prépare. Il y a énormément de rebondissements, les personnages ont à peine le temps de se remettre d’un combat qu’un autre se profile derechef. Les amateurs d’actions et de bravades ne seront pas déçus à ce niveau-là.
L’auteur a un gros potentiel, on ne peut pas dire le contraire, mais ne l’exploite pas de la bonne façon, je pense. C’est un tome approfondi au niveau de l’univers, seulement concernant l’action et les personnages, il y a un manque certain. Thomas et Anaël sont des personnages attachants, mais brossés trop superficiellement. Et encore plus pour Shania et Faënaro. Ils sont là, on apprend à connaître leur vécu… mais il y a un petit quelque chose qui manque, qui nous laisse sur notre faim. J’espère que dans les tomes suivants, les sentiments et les émotions seront amenés de façon plus habile et subtile.
En résumé, Le royaume de Messidor reste un roman bien imaginé, à l’univers riche qui cache son lot de surprises. L’auteur démontre une imagination sans bornes, mais malgré une idée initiale bien trouvée, j’ai ressenti des maladresses au niveau des échanges entre les personnages et certaines scènes sonnaient faux. J’en ressors donc plutôt partagée.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy-high-low-heroic/le-royaume-de-messidor-tome-1-derriere-le-livre-eunice-dm
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