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Le roman de l'homme

Couverture du livre « Le roman de l'homme » de Georges Simenon aux éditions Éditions De L'aire
Résumé:

Tel l'artisan qui se pose des questions sur son métiers, ses origines, son évolution, sur son utilité ou sa noblesse, Georges Simenon s'est interrogé à plus d'une reprise sur les raisons profondes qui l'ont incité à écrire et sur la finalité de son art. Ce livre constitue précisément le fruit de... Voir plus

Tel l'artisan qui se pose des questions sur son métiers, ses origines, son évolution, sur son utilité ou sa noblesse, Georges Simenon s'est interrogé à plus d'une reprise sur les raisons profondes qui l'ont incité à écrire et sur la finalité de son art. Ce livre constitue précisément le fruit de sa réflexion dans lequel s'entremêlent quelques souvenirs littéraires particulièrement intéressants. Ces textes écrits entre 1945 et 1968 sont réunis aujourd'hui sous le beau titre: Le Roman de l'Homme et sont, pour la plupart, mis en vente en librairie pour la première fois. Grâce à ce livre de nombreux lecteurs vont découvrir un nouvel aspect de l'oeuvre de Georges Simenon. Avec un sens aigu de l'analyse et dans un style limpide, Georges Simenon tente d'élucider certains problèmes étranges de la création romanesque: quel rapport y a-t-il entre la littérature et la vie réelle? Comment sont nés les grands personnages de la littérature occidentale? Des questions essentielles qui, de tout temps, ont troublé nos écrivains et chroniqueurs littéraires. «Pendant des millénaires, des hommes ont fait la chaîne, génération après génération, pour composer un des plus beaux romans, le plus beau du monde peut-être, l'Ancien Testament. Combien de poètes anonymes ont usé leur vie afin de nous laisser, sous le seul nom d'Homère, des chants qui ne vieillissent pas? Il faudra à Virgile dix ans de réclusion pour écrire l'Enéide, et Dante a consacré plus de la moitié de son existence à la Divine Comédie. Sous tous cieux, sous tous les climats, sous tous les régimes, sous les tyrans et en république, des hommes se sont isolés, parfois exilés, lorsqu'ils n'ont pas risqué la mort pour satisfaire cet étrange besoin d'écrire. Combien de Balzac, de Dostoïevski se sont acharnés, nuit après nuit, dans des conditions à peine tolérables, à raconter des histoires aux hommes.»

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