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Un homme appel Maigret au téléphone se sentant menacé et se recommandant de sa femme « Nine » (que Maigret ne remet pas) ; plusieurs coups de fils se succèdent jusqu’à ce que … il soit retrouvé mort. Maigret qui avait essayé de retrouver l’inconnu en mobilisant quelques-uns de ses inspecteurs, va se saisir de l’enquête, l’homme va être identifié, et des fils vont se tirer autour d’une bande qui dévalise les fermes et les « petits vieux » en les massacrants à la hache …
On retrouve la finesse de l’enquête avec les moyens de l’époque : pourquoi et comment de la brandade dans l’estomac de la victime découvert lors de l’autopsie ? Pourquoi un veston dépareillé avec le pantalon ? … Et puis les coups de fils depuis les cabines téléphoniques et les bistrots.
Un bon Maigret … qui boit toujours autant …
Maigret fait une halte dans un petit bourg pour revoir un vieil ami qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. Devenu procureur l’ami vit avec sa mère et se trouve confronté à une série de morts dont les liens ne paraissent pas évidents alors que le mode opératoire est le même (le classique objet contondant). Le premier mort est de la famille du docteur du bourg. Mais les autres victimes ne sont pas de la bourgeoisie locale. Une bonne occasion pour Simenon de peindre ces clivages et antagonismes entre classes sociales, de possibles mouvements de foule, de milice qui se constituent, …
S’agit-il de l’œuvre d’un déséquilibré ? Maigret va mener l’enquête, à la fois pour aider son ami qu’il sent déstabilisé, mais aussi pour faire émerger les vérités et éviter les fausses accusations. Mais « Maigret à peur » car il sent que l’atmosphère est explosive et qu’à tout moment des drames (suicides ou lynchage du bouc émissaire désigné) peuvent s’ajouter aux meurtres.
Au final Maigret va dénouer les fils … qu’on laissera au lecteur le plaisir de découvrir en se trouvant dans ces ambiances à la Chabrol.
Maigret jeune retraité est sollicité par un jeune homme qui s’inquiète pour son père qui a fait fortune aux USA. Notre Jules national va finalement accepter d’aller à New York pour accompagner le jeune homme qui va disparaitre dés l’arrivé du bateau.
La rencontre de Maigret avec le père est tendue, de même qu’avec son majordome / secrétaire qui semble avoir une certaine emprise sur l’homme d’affaires.
Maigret va solliciter un commissaire avec qui il avait travaillé par le passé et lui demander de lui indiquer un détective privé compte tenu de ses lacunes dans les subtilités de langue américaine et de sa volonté d’enquêter pour remonter les histoires de certains protagonistes.
Et, ici encore, Simenon nous offre des ambiances typées avec les milieux du cirque, de la mafia, des affaires,… Et il dresse notamment le portrait d’un personnage exceptionnel : clown triste, alcoolique, dépressif, détective par défaut, mais encore introduit dans certains milieux que Maigret va embaucher.
Et justement il faut décrypter les parcours et histoires de plusieurs protagonistes pour comprendre les tensions, nœuds et mobiles de cette histoire … qu’on laissera découvrir au lecteur pour son plus grand plaisir car c’est un très bon Maigret dans une époque où pour dénouer l’affaire avec un protagoniste il faudra avoir recours à une opératrice qui connectera le continent américain avec la France par un téléphone à fiche !
Lognon est un inspecteur un peu frustré de ne pouvoir faire partie des proches de Maigret qui règne sur le 36.
Lognon va vouloir saisir la chance de sa vie en assistant au largage d’un corps d’une voiture alors qu’il s’occupait d’un petit revendeur. Mais lorsqu’il peut enfin revenir vers le corps, ce dernier a disparu.
Logon va rapidement se faire dépasser et finir par solliciter Maigret.
Maigret va retisser les fils de l’histoire et comprendre que les protagonistes ne sont pas des enfants de cœur et qu’il s’agit du grand banditisme international et d’américains à leur poursuite. Il parviendra à serrer, avec sa brigade, quelques-uns des malfrats, non sans avoir quelques blessés lors des coups de feu échangés. Il finira l’histoire en buvant du whisky avec le responsable américain qui courrait après les gangsters en toute impunité sur le sol français.
On retrouve la pâte de Simenon avec sa capacité à construire des ambiances et peindre des personnalités typées.
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