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Dernière soirée de vacances pour une jeune femme récemment plaquée,qui a du mal à faire face à sa nouvelle situation de mère d'ados célibataire. Et c'est un crève coeur de fermer le chalet d'alpage où elle avait pour un temps trouvé refuge. Quand un orage de montagne d'une violence inouïe éclate, suivi de secousses sismiques, celle qui se croyait dévastée, va comprendre ce qu'est la vraie dévastation... Destruction en chaîne, fin des communications, des blessés et des morts partout et surtout des secours qui survolent la zone et ne s'arrêtent pas. S'engage alors une lutte pour la vie, où pour protéger les siens et continuer à avancer coûte que coûte il faut réapprendre l'instinct, les gestes de survie, tout en évitant de sombrer dans la sauvagerie.
Un peu le sentiment de "remix" de déjà vu :
- Ravage de René Barjavel (1943 ... mais qu'on peut encore lire !) avec un monde qui s'effondre lorsque qu'il n'y a plus d'électricité ; avec les comportements de survies, de bandes et rapines, etc . ;
- La Route de Cormac McCarthy (2006 qu'on peut toujours lire aussi ; sans compter le film ...) avec un père qui fuit avec son fils dans un monde qui s'apparente à un hivers nucléaire avec, la aussi, la constitution de bandes et de comportements de survie et de perte d'humanité pour les quelques survivants ;
- et une pincée de Seuls pour le côté bande de jeunes qui fonctionnent en bandes ; mais dans un univers dystopique totalement différent - BD de 2006 aussi pour le début de la série) ;
Si on ajoute un côté "mère courage" (à défaut du père de "La Route") qui abandonné par son mari parti en vacance avec sa maitresse, va s'affirmer comme une lionne pour défendre des deux fils.
Donc un air de déjà vu / lu ; heureusement la qualité du dessin de Jean-Christophe Chauzy permet de garder l'intérêt du lecteur qui se laisse prendre à la lecture des 4 tomes ; mais en fallait il 4 ?
J'ai adoré ce récit cataclysmique de Chauzy, où on côtoie d'abord la désorganisation face à l'inattendu, face au déchaînement des événements naturels, puis la solidarité des Hommes et le rationnement de la population dans les premiers jours, l'apparition d'un marché secondaire un peu moins "clean", les dérives progressives de violence pour sauver sa peau, mais aussi les malveillances et le surnagement de l'égo. Et enfin, la Haine ordinaire, la loi du plus fort, les viols, racines, et crimes en tous genres. Dérive ultime.
Pas très folichon...
On est clairement dans un scénario catastrophe, digne des plus gros blockbusters hollywoodiens, mais avec un traitement plus psychologique, je trouve.
Le format des albums, géant, en tous cas plus grand que de coutume, permet aux planches de respirer, certes un air malsain... Les couleurs sont somptueuses, le grain inquiétant.
Pour moi, une vraie réussite.
Hâte de plonger dans les tomes qui suivent (en espérant ne pas se noyer après le plongeon...).
Marie, mère dépassée et récemment séparée, achève ses vacances avec ses deux fils dans un village isolé des Pyrénées. Laissant ses enfants à des voisins pour la soirée, Marie s’emploie à ranger la maison afin de préparer leurs retours pour la rentrée scolaire. Un tremblement de terre violent et un déchaînement des éléments s’abattent sur la vallée, dans des proportions totalement inhabituelles et cauchemardesques. Coupés du monde, avec une aide toute relative de la part des autorités, la population se débat pour survivre. Les plus forts l’emportent sur les plus faibles, la part d’humanité de chacun est mise à rude épreuve, et c’est le chaos généralisé.
Cet album explore un thème à la mode, la survie en contexte post-apocalyptique, sans réussir à être réellement original. Il n’y a pas de zombie, certes, sinon on pourrait clairement être dans un épisode de Walking Dead. Il s’agit d’un tome 1, on est vite accro (comme dans toute littérature post apocalyptique), le thème de la survie et de la déchéance de l’humanité entraîne généralement un rythme soutenu de lecture (mais vont-ils s’en sortir? qui va mourir?). Reste ici que le suspens de l’origine des événements est bien préservé, on n’a que peu d’indices sur les raisons de ce chaos climatique et l’absence de tout secours extérieur à la vallée pose question. A suivre donc, en misant sur une amélioration scénaristique dans le second tome.
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