Les formes poïétiques divergent et le choix de l'inspiration émane du peintre. Salvador Dali, peintre du chaos, semble le seul à refuser la "désintégration" parfois provoquée par des couleurs impossibles à marier. La toile offre l'illusion de pouvoir s'y baigner, de pouvoir pousser les limites de chaque coup de pinceau, de chaque volonté du peintre, vers des mélanges de temps et d'idées imagées, mélanges inexpérimentés jusque là, à tort ou à raison. Le surréalisme délaisse les règles en quelques sortes, et nourrit une transe poétique aux abondants espaces.
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