Cette histoire d'une vie, d'un naufrage, et d'une renaissance est aussi vraie que peut être fiable une mémoire d'alcoolique. L'auteur n'a comme seule ambition de permettre à ceux qui vivent avec un « rat de cave », ou qui le côtoient tous les jours, de mieux le comprendre. Il souhaite dire l'indicible pour rendre accessible l'incompréhensible et permettre ainsi d'aider ceux qui sont victimes de ce fléau. Sans se poser en donneur de leçons, son expérience lui a néanmoins appris que seul le malade alcoolique a le pouvoir de se « sauver ». Le pire ennemi de l'alcoolique est souvent son entourage. Pour l'aider il fait appel à sa volonté. En faisant appel à sa volonté, les proches le culpabilisent car il n'a justement plus de volonté ; et en le culpabilisant ils l'enfoncent. Ce texte est aussi un cri contre l'hypocrisie d'une société qui met l'alcool partout en avant mais rejette ses victimes.
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