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Conquérir le pouvoir ? Rien de plus simple, pour ceux que favorise la Fortune et qui acceptent d'être des créateurs d'États. Mais le conserver, voilà qui exige de la virtus. Car il faut conduire les hommes selon la nécessité d'un temps politique toujours incertain. Dans Le Prince, Nicolas Machiavel (1469-1527) expose cet art de gouverner en brisant les miroirs au prince des temps médiévaux.
Il l'écrit en 1513, alors que le retour des Médicis l'éloigne de l'engagement républicain qui fut la passion d'une vie entièrement tournée vers l'action politique. Il l'écrit pour parer les coups et comprendre sa défaite. Non pour rêver de cités idéales, mais pour nommer avec exactitude la réalité du pouvoir, cet exercice habile de la domination. Provocateur, drôle parfois, mais toujours surprenant, Le Prince fut écrit en état d'urgence - la traduction de Jacqueline Risset restitue à sa langue son irrésistible vélocité.
Car Le Prince file droit jusqu'à nous. Quelle que soit l'idée préconçue que l'on se fasse du «machiavélisme», on le lit toujours au présent. Aussi les commentaires que propose ici Patrick Boucheron visent en même temps à resituer le texte dans son temps historique d'incertitude politique et à le donner à lire dans sa capacité d'actualisation. Ce qui s'y joue ? Rien moins que l'idée de Renaissance.
Cette édition illustrée tente de reconstituer la culture visuelle du temps de Machiavel. Peinture, sculpture, architecture, mais aussi objets plus ordinaires du cadre de vie princier, choisis et légendés par Antonella Fenech Kroke. Tout ici concourt à donner à voir l'éclat d'un moment où le prince se vivait comme le créateur d'un État considéré comme une oeuvre d'art.
Patrick Boucheron est professeur d'histoire médiévale à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l'Italie du Quattrocento. Il a notamment publié Léonard et Machiavel (Verdier, 2008) et dirigé L'Histoire du monde au XVe siècle (Fayard, 2009, rééd. Hachette, «Pluriel», 2 volumes, 2012).
Jacqueline Risset est professeur de littérature française et présidente du Centre d'études italo-françaises de l'université de Rome III. Elle a récemment publié Il tempo dell'istante, anthologie bilingue de ses poèmes (Einaudi, 2010). Elle a traduit en français La Divine Comédie de Dante (Flammarion, 1985-1990, 6e édition 2010), Le Prince de Machiavel (Actes Sud, 2001) ; en italien, Francis Ponge, Philippe Sollers et les poètes de Tel Quel.
Historienne de l'art, Antonella Fenech Kroke est membre du Centre d'histoire de l'art de la Renaissance (HiCSA-Paris I). Spécialiste de l'art italien du XVIe siècle, ses travaux portent sur l'efficacité politique des productions artistiques. En 2011, elle a publié Giorgio Vasari. La fabrique de l'allégorie : culture et fonction de la personnification au Cinquecento (Olschki Editore).
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