Tout commence, ou plutôt se poursuit, sur les bûchers de l'Inquisition. Frère Aymar n'a guère de pitié pour ses victimes. Mais face à lui il y a un autre monstre, plus sanguinaire encore : Kergan le vampire. Ce dernier jongle avec l'éternité et ne cesse de poursuivre de sa haine les générations de la famille De Rougemont. On le retrouve donc tant dans les rues chaudes de Paris dans les années trente que sur les canaux de Venise lors de la grande peste qui dévaste l'Europe. Le dernier des De Rougemont mettra-t-il fin à la malédiction grâce au coffret légué par ses ancêtres ?
Ce deuxième tome se déroule quelques temps après le premier tome avec toujours comme point d’ancrage le dernier descendant Rougemont. Au moyen-âge, un frère inquisiteur traque le démon dans les villages de France et découvre le monstre toujours présent. Dans le même temps, nous suivons l’enquête du dernier descendant qui fait le lien avec son héritage et un grand musicien présent à Paris.
Ce deuxième album est toujours aussi bon que le premier. Le scénario est bien ficelé ne laissant aucun répit au lecteur. L’héritage poursuit les descendants de Rougemont avec des éléments nouveaux, tantôt le châtelain dans le premier tome, tantôt avec un prêtre que la folie et la frustration ont atteint profondément. Le lien fait avec le dernier descendant nous permet d’entrer la peau d’un personnage et de fidéliser les lecteurs malgré les sauts dans l’histoire entrepris entre chaque tome.
Au niveau du graphisme, c’est soigné et la mise en page est rythmé et les quelques cases « glamour » sont présentées dans une ambiance de déchéance masquée. Au niveau du dessin, c’est intéressant et bien réalisé.
En somme, ce deuxième tome continue sur la lancée et prépare déjà une saga pétillante.
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