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Une saga marquée sous le signe du sang !Yves Swolfs a remis les révolvers de Durango dans leurs étuis tout en écrivant pour Pierre Legein une suite aux aventures vendéennes de Dampierre.
Il a affûté son crayon pour quelques albums de plus où plusieurs générations d'une même famille seront frappées par une malédiction : le vampirisme et la chasse au vampire lui-même.
Que ce soit au Moyen-Age ou dans le Paris des années trente, l'angoisse est la même face à ce monstre assoiffé de sang.
Très à l'aise dans ces changements d'époques, Yves Swolfs nous étonne une fois de plus par la virtuosité de son trait.
Ce premier tome du Prince de la nuit décrit la vie au moyen-âge de Rougemont, un noble accueillant un soir un homme se proposant de le divertir. Il refuse mais accepte que ce dernier aille chanter et conter des poèmes à sa femme et sa servante. Lorsqu’un soldat envoyé pour les surveiller revient brutalement. La dame s’est faite agresser par un monstre. De là, Rougemont n’aura de cesse de pourchasser le monstre pour le tuer.
Le récit est ici bien sûr un histoire de vampire, mais contrairement au mythe, nous nous plaçons du côté du chasseur et partons à la poursuite du monstre à travers les paysages, les saisons, et les époques. Car Rougemont traverse des villages et des régions pour arriver jusqu’à son antre, mais surtout il transmet à son fils la haine du monstre et nous nous retrouvons de temps en temps plusieurs siècles plus tard avec son descendant en proie à des cauchemars dont il essaye de comprendre le sens.
L’histoire est assez originale, et surtout épique, ne laissant que peu de répit au lecteur. Immédiatement, dès les premières pages, nous sommes pris dans la légende du vampire buveur de sang, imitant même le monstre des Carpates, mais rapidement, nous nous en éloignons pour découvrir un chasseur haineux et taciturne, n’ayant qu’un seul but dans sa vie, celui de déloger ce monstre.
Le dessin est particulièrement bien travaillé, avec du soin apporté aux détails. Les visages sont expressifs et les décors sont sombres et ont une ambiance magnifique, obscure, pesante. Un graphisme bien maîtrisé qui permet à ce premier album d’être vraiment à la hauteur des attentes.
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