80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
C'est l'ère de la révolution industrielle. La République de Bibérossa a besoin de matières premières et de nouveaux débouchés au moment où elle sort affaiblie d'une guerre qui la voit perdre l'essentiel de son empire colonial outre-eaux. Le continent noir devient soudain un enjeu. L'immense territoire de Walinga sera sa nouvelle cible.
Amenée par son jeune et talentueux capitaine, la grande armée de Bibérossa se heurtera contre toute attente à la farouche résistance des indigènes, et dont les plus puissants de tous, les Djenkana.
Mais le dernier verrou de Walinga fi nira par céder. Le territoire entre ainsi dans une période de colonisation.
En cette année 2010 placée sous le signe du Cinquantenaire des indépendances des pays de l'Afrique subsaharienne, Le Prince de Djenkana revisite avec verve l'épopée coloniale et engage la responsabilité de toutes les parties impliquées dans la destinée d'un continent encore en quête de repère, en même temps qu'il dresse un réquisitoire sans concession de cette Afrique plutôt antiprogressiste qui, bien des décennies après les années dites d'accession à l'autodétermination, s'enlise dans ses errements, en marge des défi s et enjeux cruciaux qui s'imposent pourtant à elle.
Le Prince de Djenkana est un vibrant plaidoyer pour le progrès, la démocratie et la justice sociale.
Après Chronique d'une Destinée, Badiadji Horrétowdo confi rme avec Le Prince de Djenkana, sa réputation d'écrivain progressiste, résolument engagé contre les injustices sociales.
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