En cette fin de XXIe siècle, la Terre est marquée par un intense réchauffement climatique. Les humains s'exilent sur la Voûte, un réseau global de stations spatiales étatiques, sur la colonie martienne de Destiny, ou encore partent travailler dans les mines lunaires de Sélène. Dan récupère et archive l'ADN des espèces en voie d'extinction pour le compte de ReWild, une entreprise qui privatise la vie sur Terre.Durant l'une de ses missions, Dan fera une rencontre qui changera sa vie à jamais. L'univers est désormais à portée de mains.
Première lecture dans le cadre du jury Librinaute Librinova auquel je participe pour la première fois et première surprise puisque l’on me propose un roman de science fiction, un genre que je n’apprécie pas vraiment mais pourquoi pas ? C’est peut-être l’occasion de me réconcilier avec la science-fiction…
L’histoire est la suivante : Dan travaille pour Rewild, une société de clonage de génomes dans un monde où les espèces ont disparu et sont recrées artificiellement. Lors d’une mission, il se voit proposer un Parcours dans un vaisseau spatial. Avide de découvertes, il hésite car le contrat implique une rupture totale avec la Terre et par conséquent avec sa famille. Mais quand sa mère décède et que son frère est aux abonnés absents, Dan semble prêt pour l’aventure.
Commençons par saluer le courage qu’il faut pour se lancer dans le projet d’écrire un roman. Et il est facile de ma place de simple lectrice de donner mon avis sur le travail de plusieurs mois voire années. Mais publier un roman – y compris en auto-édition – c’est lui donner sa liberté et le soumettre au regard du public, à ses critiques positives, constructives et nécessaires.
Mon avis ne sera pas forcément tendre, j’en ai bien peur, mais il sera honnête. Je commence donc par ce qui est pour moi le plus gênant et le plus problématique dans ce roman : l’usage de la langue française. Entre erreurs de conjugaison, d’orthographe et structures syntaxiques erronées et malvenues, je ne sais que choisir ! Autant je peux accepter quelques coquilles, autant je ne peux lire, avec le sourire aux lèvres, un roman qui démultiplie des phrases qui n’en sont pas : accumulation de participes présents sans verbe conjugués, proposition subordonnée détachée de sa principale, … Pitié ! Ce n’est plus un effet de style mais une indigestion. Utilisée avec parcimonie et à bon escient, cette écriture pourrait relever d’un style mais nous sommes là face à une maîtrise douteuse de la langue française. Est-ce mon œil d’enseignante qui me pousse à cette lecture ? Peut être… mais j’ai fait lire des passages à d’autres lecteurs et ils n’en comprenaient pas le sens… C’est bien là le problème : la forme nuit au fond et fait perdre l’intérêt que j’aurais pu avoir pour l’histoire.
J’ai donc fini laborieusement ce roman qui n’a pas su accrocher mon intérêt. Le thème, l’écriture, pour moi tout fait défaut.
En résumé : une déception
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