À partir de l'analyse de près de 1000 portraits de presse, d'entretiens et de données chiffrées, ce livre décortique un des processus de fabrication de l'imaginaire collectif et de production de la réalité sociale en mettant au jour des biais sexistes ou racistes véhiculés par les médias. Il porte sur deux journaux « progressistes », Libération et Télérama, qui publient chacun une rubrique dédiée au portrait photographique. Sur la période de 3 ans couverte par l'étude, 84% des personnes représentées sont occidentales, 60% sont des hommes, et 76% des photographes sont des hommes blancs. Montrer certaines personnes et pas d'autres, c'est un choix. Désigner qui doit les photographier aussi.
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