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Le poids de cet oiseau-là

Couverture du livre « Le poids de cet oiseau-là » de Aline Bei et Anne-Claire Ronsin aux éditions Aldeia
  • Date de parution :
  • Editeur : Aldeia
  • EAN : 9782492838002
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le poids de cet oiseau-là dresse le portrait d'une femme brésilienne, de ses huit à cinquante-deux ans. Les premiers mots du roman sont tendres et ingénus. La voix de l'enfant n'est pas étouffée. Quand un jour le directeur de l'école lui annonce que son amie Carla ne reviendra pas, son monde se... Voir plus

Le poids de cet oiseau-là dresse le portrait d'une femme brésilienne, de ses huit à cinquante-deux ans. Les premiers mots du roman sont tendres et ingénus. La voix de l'enfant n'est pas étouffée. Quand un jour le directeur de l'école lui annonce que son amie Carla ne reviendra pas, son monde se fissure et ouvre une brèche plus grande que l'avenue Paulista. Puis, monsieur Luis disparaît à son tour. À chaque nouvelle rencontre, à chaque étape de sa vie, à chaque virage au bord du précipice, elle lutte non sans mal pour ne pas sombrer dans la douleur qui la submerge, pour ne pas se laisser enivrer par la passivité. Les blancs, les non-dits accumulés au fil des années, sont couchés sur le papier et racontent sa véritable histoire, celle qui ne fut jamais dite à voix haute.

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Avis (2)

  • C'est le récit d'une vie de 8 ans jusqu'à sa mort, elle vit des choses difficiles : le deuil, le viol et la naissance de son enfant et la difficulté d'établir un lien.

    Il y a des passages assez durs, mais dans l'ensemble cela reste fluide, et assez intéressant, il y a beaucoup d'émotion dans...
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    C'est le récit d'une vie de 8 ans jusqu'à sa mort, elle vit des choses difficiles : le deuil, le viol et la naissance de son enfant et la difficulté d'établir un lien.

    Il y a des passages assez durs, mais dans l'ensemble cela reste fluide, et assez intéressant, il y a beaucoup d'émotion dans les difficultés de cette femme à pouvoir établir ce lien avec un enfant.

    Moi cela m'a beaucoup ému, en tant que Maman, je ne peux pas être insensible.

    Après j'ai apprécié le texte en prose cela met l'histoire en relief et je me suis senti plus impliquée dans l'histoire.

    C'est un livre que j'ai lu en 2 heures, c'est assez addictif, j'ai eu envie de savoir ce qu'il se passe dans la fin de sa vie.

    C'est une histoire noire, mais il y a aussi un petit moment heureux qui fais plaisir pour le personnage mais la fin correspond à l'ensemble du livre.

    J'ai passé un agréable moment qui lie la prose et la fatalité des évènements d'une vie.

    C'est assez original, cela atténue les choses difficiles décrites dans le récit.

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  • Aline Bei est une autrice brésilienne qui signe avec ce titre son premier roman, écrit en 2017.

    Il y a quelques temps, lors d'un salon presque local -Le Printemps du livre de Montaigu-, je déambulais et me fis interpeller par une jeune femme sur le stand des éditions Aldeia, et, après une...
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    Aline Bei est une autrice brésilienne qui signe avec ce titre son premier roman, écrit en 2017.

    Il y a quelques temps, lors d'un salon presque local -Le Printemps du livre de Montaigu-, je déambulais et me fis interpeller par une jeune femme sur le stand des éditions Aldeia, et, après une discussion et des arguments convaincants, je repartis avec ce livre en main.

    Première chose à noter, visible, c'est la mise en page soignée et très particulière qui souligne l'aspect poétique, qui s'affranchit des règles de la majuscule en début de phrase ou aux noms propres. En fait, on a davantage l'impression de lire un long poème qu'un roman proprement dit, même si, selon le célèbre adage, ça se lit comme un roman. Le texte est ciselé, épuré, parfois dur et tapant au plus juste :

    "les femmes

    violées dans les fossés et

    sous les ponts

    elles ne sont pas dans les livres d'histoire.

    les dictateurs oui

    ils ont tous un article à leur nom

    une longue biographie." (p.77/78)

    Je pensais avoir du mal à entrer dans ce roman, la forme poétique m'est parfois nébuleuse, et ce fut l'inverse qui arriva, j'eus même de la difficulté à en sortir, tant l'écriture happe, fascine ainsi que cette femme qui traverse sa vie sans l'imprimer, sans la marquer. C'est un portrait magnifique d'une femme qui souffre de ne pas savoir aimer, de ne pas pouvoir, d'en être empêchée depuis la mort de son amie et le viol qu'elle a subi.

    Un grand merci à vous, madame, qui m'avez abordé à Montaigu, sans vous, je serais passé à côté d'un livre marquant et touchant, sensible et fort. Juste pour le plaisir et pour faire envie, voici le début de ce livre avec la pagination originale :

    "monsieur Luis est un vieux sage qui sent l'herbe.

    je suis sûre que son déodorant

    est vert

    et son corps doit avoir au moins cent ans tellement il a des rides tortueuses

    partout sur sa peau, c'est un homme

    tortue." (p.11)

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