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Oeuvre de nuit qui brille des ors illusoires du jeu, Le plongeur raconte un monde où chacun dépend des autres pour le meilleur et pour le pire. Roman d'apprentissage et roman noir, poème sur l'addiction et chronique saisissante d'une cuisine vue de l'intérieur, Le plongeur est un magnifique coup d'envoi, à l'hyperréalisme documentaire, héritier du Joueur de Dostoïevski et du premier récit d'Orwell, celui d'un plongeur dans le Paris des années vingt.
C'est le récit d'une descente aux enfers d'un jeune homme québécois accro au jeu. L'auteur nous invite à suivre la vie de cet homme dans un combat permanent entre période de prise de conscience et rechute. Cela sera aussi l'occasion de découvrir tout une galerie de personnage qui vont jouer un rôle plus ou moins important que cela soit un rôle positif ou un rôle négatif.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, sûrement en raison du style de l'écriture avec beaucoup de termes utilisés en québécois et des anglicismes, il y a parfois des phrases que j'ai eu un peu de mal à comprendre, bref cela a rendu la lecture un peu laborieuse.
Ceci dit, petit à petit, je me suis attaché à ce personnage luttant contre son addiction et se faisant parfois embarquer dans des histoires très compliquées. On est heureux lorsqu'il arrive à s'abstenir, on est en colère quand il rechute, on comprend sa douleur, l'auteur arrive incroyablement bien à nous faire passer à travers ces différentes émotions et à nous faire prendre conscience de la difficulté de se sortir d'une addiction et de l'impact de celle-ci sur une vie.
Il y a bien quelques longueurs, des passages un peu répétitifs avec des moments ou j'ai eu la désagréable impression de tourner en rond, d'avoir déjà lu ce passage, mais cela reste un roman intéressant malgré ces quelques défauts.
Je ne regrette donc pas d'avoir mis le nez dedans même si un format un peu plus condensé aurait pu permettre de gommer quelques défauts. Pour les personnes un peu rebuté par le style, cela vaut tout de même le coup de s'accrocher et de finir ce livre pour voir l'évolution du personnage principal, et puis à force d'effort et au bout d'un moment, on s'y fait à ces termes québécois.
Des défauts donc mais un personnage intéressant, un thème bien traité et des émotions transmises au lecteur. Un bon roman même si le style d'écriture et les redondances / longueurs ne rendent pas la lecture aisée.
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Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 2 jours
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 5 jours
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