Comme des petites touches qu'un peintre ajouterait à chacune de ses idées, l'auteur nous fait le portrait d'une femme contemporaine, « quotidienne », avec ses joies et ses peines, ses contradictions, ses excentricités, ses états d'âme et son parcours émouvant qui l'a menée jusqu'à cette « presque » perdition.
Belle à l'intérieur, un peu comme le sourire de la Joconde que l'on voudrait imaginer, étrange, insaisissable, ayant de l'énergie à revendre mais surtout beaucoup de chagrin à exprimer, jamais le personnage ne frôle la caricature, malgré sa part de névrose consistant à toujours faire des « choses torturantes ».
Et ce secret, enfoui comme un garde-fou au plus profond d'elle, qui perdrait toute sa valeur si elle le déflorait, devient au fil de la lecture un cri universel : « si c'est facile, c'est que tu te trompes ! ».
Ce deuxième volet d'une trilogie à venir passe par des moments compliqués et des situations périlleuses, et pourtant tout a l'air évident, simple. L'instinct de survie est forcément toujours le plus fort. Du moins pour le moment.
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