Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
Lui, paysan célibataire dans un trou paumé. Elle, SDF de la capitale.
Unis pour le meilleur ? Le pire est à venir compte tenu du passif des deux solitaires...
Ça commence par une discrète virée à Paris, pour voir des filles. Quand on est agriculteur et célibataire
dans un trou paumé près de Saint-Marcel-sur-Creuse, pas facile de trouver la perle rare. Bertrand rencontre ainsi Marianne, plutôt jolie fi lle et SDF au passé chargé à qui il offre le gîte et le couvert contre rien. Et plus si affinités. Au village où il ne se passe jamais quoi que ce soit, la Parisienne, impulsive et grande gueule, provoque à tout va et, surtout, cherche des noises à Gilles dont Bertrand a toujours préféré se méfier. En fait, ici, tout le monde devrait se méfi er de tout le monde. Même si Joël, le képi vissé sur la tête, veille...
Entre humour noir et polar, un roman très actuel.
Pas mal sur le papier, et puis finalement, rien de folichon. Cette rencontre très improbable pourrait être intéressante, mais j'ai trouvé que ça tournait en rond. Les procédés narratifs sont archi-connus : la rencontre entre deux êtres qu'absolument tout oppose, le paysan naïf et la petite jeune de la banlieue parisienne qui a déjà vu pas mal de choses moches, le billet de 50€ déchiré par Bertrand pour attirer Marianne dans sa campagne, ... L'auteur le sait, il l'écrit que tout cela a déjà été dit : "La moitié de billet ? Le procédé ne lui paraissait plus aussi convaincant. Il avait dû lire ce truc ridicule dans une histoire de mafia. Ou d'espionnage..." (p.68/69), mais il persévère tout de même. Comme pour se donner bonne conscience d'écrire des banalités, ou prendre du recul ou de la hauteur ? Ou alors une forme d'humour que je n'ai pas comprise ?
Alors, certes, les personnages évoluent, apparaissent beaucoup plus complexes qu'ils ne pourraient le laisser penser au départ, chacun ayant sa part de mystère ou ses énormes casseroles...
Certes encore, la lecture n'est point désagréable, Pierre d'Ovidio emprunte à différents registres de langage donnant du rythme et une certaine réalité à son récit...
Alors quoi ? Eh bien, tout ce que j'ai dit au départ fait que je n'adhère pas à ce bouquin, très visuel pourtant, les images viennent facilement à l'esprit : je m'imaginais presque un samedi soir de fatigue, devant un téléfilm un peu vieillot à l'intrigue éculée, avec des comédiens qui font ce qu'ils peuvent pour tenter de nous intéresser à leur histoire. Qui n'a pas vécu ce genre de soirée ? Pas insurmontable, presque pas désagréable. Reposante et loin d'être inoubliable
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Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 5 heures
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 3 jours
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