"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Inêz Oludé da Silva est à l'origine du projet de coopération internationale qui vise à revoir l'enseignement de l'histoire de l'esclavage, en adoptant le point de vue d'une « afro-descendante ». Elle propose une méthode pédagogique nouvelle, moins euro-centrée, basée à la fois sur la théorie et sur la pratique artistique. Dans une première partie, elle dresse un bref historique de l'esclavage, en s'appuyant sur des ouvrages de référence. Dans la deuxième partie, elle explique qu'elle s'est inspirée du « musée-valise » de l'artiste plasticien Marcel Duchamp, sorte de musée portatif, pour lancer l'idée d'expositions itinérantes. À celles-ci s'ajoutent l'organisation d'ateliers et d'activités, comme la création d'un espace d'exposition permanent à Bruxelles. Les oeuvres reproduites ici mêlent peinture et collage pour « raconter la route de l'esclave à Ouidah, au Bénin ». Réalisées entre 2002 et 2011, elles font partie de la collection Onu, exposée à Genève depuis mars 2015. La compilation d'images issues d'une multiplicité de sources apporte un éclairage inédit sur l'histoire du continent africain et celle de l'esclavage.
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