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La narratrice, qui vit à Londres, passe une semaine de vacances chez ses parents en Charente-Maritime. Une dernière fois, elle veut se rendre dans la maison, tout juste vendue, de sa grand-mère. Cette ultime visite et ce bref séjour au bord de l'Atlantique la ramènent sur les chemins de l'enfance. Elle tourne les pages des albums photos de famille, se souvient de son grand-père Valentino, immigré italien, maçon et ouvrier agricole ; de la quête d'un vieux fort réputé impénétrable ; de l'estuaire du fleuve tout au bout des marais... Sans oublier cet horizon sauvage : l'île Madame.Le récit, d'une infinie élégance, a le charme d'une balade balnéaire. Les époques se mêlent avec délicatesse, reprennent vie et nous restituent le plus précieux des parfums, celui d'un temps suspendu.
Olivia Resenterra a publié un essai, Des femmes admirables, portraits acides (PUF, 2012), et deux romans aux éditions Serge Safran : Le Garçon - scènes de la vie provinciale (2016) et Nécrologie du chat (2019).
La narratrice vit à Londres, elle revient passer quelques jours de vacances chez ses parents en Charente Maritime. A son arrivée, son père lui annonce que la maison familiale de ses grands-parents est vendue, le compromis vient d’être signé, il lui propose d’y faire un tour, une dernière fois…..
Cette visite va ouvrir la boîte à souvenirs de notre narratrice.
On découvre avec plaisir, à travers la maison, le jardin, l’album photos, la vie de cette famille et plus particulièrement de ses grands-parents immigrés italiens.
J’ai pris du plaisir à découvrir la vie de cette famille, les descriptions m’ont plu, j’avoue que je me suis parfois sentie à ses côtés lors de sa visite de la maison de famille dont chaque recoin correspond à un souvenir. J’ai aimé la narration sur l’histoire de l’immigration italienne et sur l’histoire de la Charente Maritime.
Avec douceur, simplicité et délicatesse, l’auteure nous raconte l’histoire de ses grands parents, mêlant subtilement les souvenirs personnels à l’Histoire.
Un bon moment de lecture.
Retour en enfance pour Olivia, remettre une dernière fois ses pas dans les pas de sa jeunesse, près de l'atlantique , là où habitaient ses grands parents, dans cette maison tout juste vendue par ses parents après le décès de la Nonna.
Nonna, l'italienne, émigrée des années 50, avec son mari Valentino, et ses enfants nés soit en Italie, soit en France. Ils étaient devenus propriétaires d'une petite maison où Olivia et son frère venaient passer leurs vacances !
Les souvenirs remontent à la surface en retournant sur la plage, dans la forêt, et l'autrice nous raconte la vie de ses grands parents, du moins ce qu'elle en connaît ! Que sait on vraiment surtout des peines et des douleurs de ceux qui ont quitté leur pays, fuyant la pauvreté et le manque d'avenir?
J'ai beaucoup aimé, cette partie du livre, assez similaire à celle des mes grands parents, venant exactement du même endroit en Italie, aussi peu bavards que ses nonni !!
mais je n'ai pas compris comment elle était passée à la longue partie d'histoire de la région, semblant nous faire un cours.
Ce basculement entre souvenirs personnels et historiques m'a gênée, j'y ai trouvé peu d’intérêt et m'a fait tourner plus vite les pages. Je me suis même un peu ennuyée avec ce cours un peu magistral !
Dommage, j'aimais bien ses grands parents !
Chacun peut trouver ce qu'il apprécie, c'est certain, donc lisez ce livre !
Une plongée dans les souvenirs d’enfance de la narratrice, et plus particulièrement dans la maison de sa grand-mère, La Nonna, à Saint Nazaire en Charente.
Quasiment un exercice de style : j’ai admiré le sens de la précision dans les descriptions de la maison de la Nonna, puis dans celle des vieux albums photos, puis dans celle de la nature et du vieux fort de l’Ile Madame.
Une maîtrise très affirmée du descriptif dans un plan très construit, voire « scolaire ».
Sans doute est-ce pour cette raison que je suis restée en dehors de l’évocation de ses grands parents, (des émigrés italiens), qui m’a parue occultée, peu visible. Comme devant un tableau dont la technique est tellement parfaite, qu’elle ne laisse passer aucune émotion.
Sans doute aussi, est-ce un sujet qui tenait très à cœur à Olivia Resenterra et elle a fait attention à tout contrôler. Car elle évoque à deux reprises le regret de la discrétion, voire du silence des grands parents concernant leur enfance, leur jeunesse. Et cela je crois qu’on l’a tous ressenti : quand les plus anciens sont partis, et qu’on reste en manque de leur passé. Un puzzle où il manquera toujours des pièces.
Prix lu dans le cadre du Prix Orange 2023.
Je remercie la Fondation orange et les Éditions du Rocher de m’avoir permis de découvrir cette auteure.
https://commelaplume.blogspot.com/
Le roman d’un adieu aux lieux de l’enfance.
La maison familiale située Chemin du Péré au bord de la Charente,à quelques encablures de l’océan, où les enfants avaient pour habitude de passer les vacances , est vendue. Aujourd’hui est la dernière occasion de la visiter avant que n’y aménagent les nouveaux acquéreurs.
Lors de cette excursion, la narratrice, sans jamais se nommer, nous raconte les souvenirs heureux des lieux de son enfance.
À ses côtés, nous revisitons tous les recoins du domaine : la bâtisse, le jardin, le poulailler… avec immanquablement une anecdote amusante en réserve.
Arrive ensuite le moment de regarder les albums aux photographies anciennes. À la vue de ces images et de ces portraits, elle se remémore l’histoire de ses grand-parents Valentino et Giacomina arrivés en France depuis l’Italie dans les années quarante. Braves et travailleurs, le Nonno et la Nonna sont le socle de la famille. Ils ont eu quatre enfants et tous ont été naturalisés français.
Enfin nous partons en exploration en direction de l’Avenue de l’Île Madame. Sur place, nous découvrons le fort Lupin et autres lieux historiques d’une lumière différente. À la manière d’une guide, la narratrice nous explique le passé de ces lieux qu’on appelle le mur de l’Atlantique.
En toute aisance et confidence, Olivia Ressenterra nous transporte vers des endroits et des lieux-dits aux noms pittoresques et parfois méconnus. Le mur de l’Atlantique raconte le pèlerinage de la narratrice et, entre les lignes, la nostalgie du bonheur simple et rustique. Avec pléthore d’images et détails à foison, ce roman est un tendre hommage à la mémoire de ses grands-parents et à sa famille. Je recommande chaleureusement.
Peu de temps avant la vente de la maison de sa grand-mère, vide depuis des années, la narratrice vient passer une semaine chez ses parents et décide d’aller voir une dernière fois ce lieu des mercredis de son enfance et des repas dominicaux.
Avec elle nous partons en balade dans sa Charente-Maritime et dans les souvenirs de son passé, des choses qu’on lui avait raconté sur sa famille paternelle, arrivée d’Italie quand son grand-père était très jeune homme !
Elle ne se rappelle pas son grand-père, elle avait 3 ans à sa mort et tente de retracer sa vie à partir de photos dans de vieux albums.
Avec ses souvenirs, ni nostalgiques, ni tristes, elle donne vie à la maison de ses grands-parents, aux animaux familiers, aux membres de la famille qui venait en visite, ce qu'elle imaginait de la vie dans son enfance !
Une lecture intimiste, tout en douceur où la narratrice ne cherche pas à tout prix la réalité des faits et des choses mais raconte la fillette qu’elle a été, dans une Charente maritime et pleine d’une Histoire tumultueuse et violente !
Elle m’a donné envie de retourner flâner d’un fort à l’autre et d’une île à une autre, sur cette côte Atlantique que Vauban a rendue inexpugnable et où chaque enfant a joué dans les vestiges de ses défenses.
#LeMurdelAtlantique #NetGalleyFrance
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Bonjour,
Un même livre et deux avis bien divergents...
C'est bien la richesse de la lecture, car habituellement, on apprécie plutôt les mêmes romans. :-)