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La plupart des grands romans de science-fiction d'Ursula Le Guin se situent dans le cadre galactique de l'Ekumen. Ainsi La Main gauche de la nuit (prix Hugo et Nebula), Les Dépossédés (prix Hugo et Nebula), Le Nom du monde est forêt (prix Hugo) et Le Dit d'Aka. C'est aussi le cas des nouvelles de ce recueil.
L'Ekumen a été créé il y a des dizaines de milliers d'années à partir de la planète Hain. Dans les premiers temps de leur civilisation, les Hainiens, de type humain, se sont livrés à des expériences génétiques et sociologiques (parfois perverses), et ont en quelque sorte dispersé à travers l'univers différentes sortes d'humains. Puis ils se sont désintéressés de ces expériences et, longtemps après, saisis de remords, ils ont repris contact avec ces mondes où ils interviennent avec douceur et patience pour corriger les excès les plus extrêmes.
Comme elle l'explique clairement dans une brève préface, Ursula Le Guin n'a pas créé cet Ekumen de façon systématique, mais elle l'a plutôt exploré en ethnologue de la fiction.
Il s'est donc constitué peu à peu, dans un certain désordre avoué. Ce désordre correspond du reste à l'immensité de l'espace et du temps considérés. Un lien narratif est assuré par les agents hainiens qui explorent ces mondes, les Mobiles, et par les travaux des archivistes sur Hain, les Stabiles.
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