Nous suivons Mathilde Levesque, agrégée de lettres, dans un lycée du 93, pendant une année scolaire...
Quelque part dans un lycée de Seine-Saint-Denis, les élèves d'une classe de seconde évoluent sous le regard de leur prof de français - et réciproquement. De septembre à juin, les jours se suivent, empreints d'obstacles à surmonter et de noeuds à délier, mais surtout de connivence et de rires autour d'une détermination commune à construire un horizon.
Ce livre s'adresse à celles et ceux qui, quand tout vient à manquer, croient encore à la puissance de ce lien noué dans l'intimité des classes.
Mathilde Levesque est agrégée de lettres modernes et docteure en langue et littérature françaises. Elle enseigne au lycée Voillaume d'Aulnay-sous- Bois (93) depuis plus de 10 ans. Elle est notamment l'autrice de Lol est aussi un palindrome (Points), Se faire respecter (Payot) et du Dictionnaire amoureux de l'éloquence (Plon).
Nous suivons Mathilde Levesque, agrégée de lettres, dans un lycée du 93, pendant une année scolaire...
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Très optimiste, cette BD redonne espoir sur la valeur de l'enseignement et plus particulièrement l'enseignement du français qui, malgré les attitudes blasées des élèves, leur permet de réfléchir (dommage que Zola n'ait pas écrit sur les 3000).
Merci Beaucoup à lecteur.com de m'avoir fait gagner cette BD. Le livre raconte avec humour, empathie et parfois émotion, la vie d'une professeure de français et de ses élèves dans un lycée du 93.
J'ai bien apprécié cependant l'histoire se lit très vite, j'aurais aimé que cela dure plus longtemps, que certaines situations, anecdotes soient plus développées.
Les dessins sont beaux.
Belle découverte tout de même.
Une excellente bd qui m'a fait beaucoup rire tout en appuyant sur les limites du système scolaire actuel. Suivre le quotidien de cette prof est aussi drôle que pathétique et tragique : c'est réaliste et bien traité. Le dessin est agréable et correspond à l'esprit du récit. Il n'y a pas de raccourcis ni de clichés, c'est plein d'humanité.
(Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024)
Derrière cette couverture qui ne m'attirait pas franchement et ce titre un peu mystérieux, on trouve une suite de strips généralement en une planche, retraçant, mois par mois, le déroulement d'une année de seconde pour une prof de français (Mathilde Levesque, donc) et ses élèves. Le trait vif de Minh Nguyen se concentre sur les personnages et les émotions, sans s'embarasser des décors, ce qui convient bien pour ce format "à gags". L'humour est cependant loin d'être le seul attrait de cet album, qui arrive habilement à nous montrer ce fameux lien qui s'établit entre la classe et l'enseignante. Tout en abordant sans détour les difficultés personnelles des élèves et les dysfonctionnements de l'institution, ce livre a le mérite de porter un regard bienveillant et positif sur l'enseignement et sur les jeunes, et ça fait plaisir à lire.
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Ces moments d’une classe de français et des interactions entre profs et élèves méritent d’être partagés.
Il n’y a rien de barbant, pas de discours pontifiant, pas de moqueries, … On sourit, on rit, on est touché, on baigne dans de l’humain, du réel, du sensible, et l’humanité qui s’en dégage est suffisamment rare pour être saluée.
Ce lien tissé entre la prof (et les autres profs) avec ses (leurs) élèves, est essentiel. Il est parfaitement mis en valeur d’autant que les choix graphiques facilitent cette lecture qui touche et donne du plaisir (et de la confiance).
Un grand bruit de casseroles (ou autres ustensiles) à ma fenêtre pour saluer ce bouquin et remercier les profs (on se souvient tous d’un.e ou de plusieur.e.s qui nous ont marqués et ont souvent contribués à nos choix de vie).
Titre en lice pour le Prix Orange de la BD 2024. Remerciements aux éditions Payot Graphic et à Lecteurs.com pour la communication de cet ouvrage.
J'ai lu cet ouvrage dans le cadre du prix Orange de la bande dessinée. Je pense que même sans être enseignant, on peut apprécier de découvrir comment se crée une alchimie avec des élèves : exigence, mise en confiance, encouragement, humour, autant de "procédés" pour permettre aux jeunes de se construire, d'acquérir curiosité et esprit critique. Moi-même prof de lettres, j'ai retrouvé beaucoup de situations, émouvantes ou drôles : les élèves sont bien souvent les mêmes (la réclamation des copies ou les multitâches sont de grands classiques !) ; leur intérêt et leur spontanéité font que je ne changerai de métier pour rien au monde. Pourtant, les moments de découragement ne sont pas passés sous silence, face à l'institution ou aux problèmes sociaux.
La bd fonctionne par planches d'une page, mettant en lumière des situations ou des élèves qui reviennent au fil du livre et auxquels on s'attache. On suit une année scolaire, de septembre à juin, et comme à la fin de chaque année scolaire, j'ai été gagnée par l'émotion devant le parcours accompli par ces jeunes. J'avais vu un reportage "infrarouge" dans lequel j'avais découvert la personnalité de Mathilde Levesque et j'ai apprécié de découvrir le personnage qu'en a fait le dessinateur Minh NGuyen, qui signe je crois son premier ouvrage.
Merci à lecteurs.com et aux éditions Payot graphic pour cet envoi !
Les dessins sont très expressifs et m'ont beaucoup plu.
« Le lien » est un roman graphique qui traite du plus beau métier du monde, celui de prof.
Mathilde Levesque est agrégée de lettres et docteure en langue et littérature françaises. Elle enseigne au lycée Voillaume d’Aulnay-sous-bois dans le 93.
Quant à Minh Nguyen, c’est un autodidacte qui a décidé de prendre au sérieux ses rêves de dessin après une première carrière dans un cabinet de consulting. Il signe là sa première BD en tant qu’illustrateur. Il trouve essentiellement son inspiration dans le quotidien des gens qu’il observe.
Il va donc observer Mathilde Levesque durant une année scolaire avec sa classe de seconde.
Comme elle le dit si bien : « Ces pages contiennent tout le sens de mon métier. Franchir le seuil de la salle de cours, monter sur scène ( et non pas descendre dans l’arène), faire tomber nos œillères pour pouvoir embrasser d’un seul regard l’ensemble de nos élèves, construire un horizon avec certains collègues qui sont souvent bien plus que cela, voilà ce qui nous porte. Le lien est un tuteur. » Mais il peut aussi être une entrave. Le but ultime de l’enseignant est de toujours viser la victoire mais aussi parfois de devoir affronter l’échec.
Les planches de cet album ne sont pas numérotées et pourraient être lues dans le désordre car chacune est consacrée à une scène autonome. Les mois qui s’égrènent sont annoncés par un dessin pleine page.
On suit les élèves sur une année scolaire au travers de moments choisis, d’anecdotes qui ont marqués Mathilde Levesque. Elle tente d’intéresser des élèves pas toujours très coopératifs, à l’inertie de sa classe elle oppose humour et légèreté, elle vit parfois de grands moments de solitude quand ce qu’elle enseigne est à mille lieux du vécu et des préoccupations de sa classe, mais aussi des moments de victoire quand elle réussit à faire bouger les choses.
Certaines planches sont consacrées aux messages véritablement hilarants que lui adressent, quelque fois par erreur, ses élèves et à la façon dont elle leur répond.
L’humour est présent à chaque page de cet album, la bienveillance également mais ils ne masquent jamais les difficultés qu’il faut affronter : le sentiment d’impuissance, le manque de moyens, l’inhibition de certains élèves, les erreurs des adultes aussi e t… la photocopieuse toujours en panne au moment où on en a le plus besoin.
Un album qui « ouvre les portes d’un milieu très souvent tenu à l’abri des regards. La tension peut être palpable, le désespoir se dissimule, l’insolence guette parfois ; mais c’est le prix à payer pour le lien le plus fort de tous : celui de l’attachement. »
« Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Je remercie Lecteurs.com ainsi que les Editions Payot Graphique pour cet envoi. »
Ne jamais juger un livre à sa couverture. Cette bande dessinée en est le parfait exemple.
Lorsque j'ai lu le résumé je n'étais pas réellement emballé puis en me jetant à corps perdu dans cette lecture, j'ai changé mon fusil d'épaule.
Le scénario n'est pas original. Il s'agit d'une prof de français qui raconte son quotidien devant sa classe de seconde pendant une année scolaire. L'originalité de cet album est à rechercher ailleurs et notamment la mise en scène et des détails qui, accumulés font la différence.
En premier lieu, le fait de découper le scénarios en histoires courtes qui pourtant s'inscrivent dans une même continuité temporelle est une belle trouvaille. Ensuite, ces histoires se forment essentiellement dans un huis-clos et notamment la salle de classe ce qui donne une approche intimiste des scènes. Le travail sur les personnages est lui aussi capital car il se dégage des "typologies" : l'élève mal dans sa peau, l'élève rebelle, l'élève insolent, le professeur à l'humour passé, etc... On se prend d'affection pour les élèves.
Le récit ne se cantonne pas à une seule émotion et décrit le métier d'enseignant avec ses joies, ses peines, ses lassitudes. C'est un lien de confiance qui se noue avec les élèves et se tend ou se distend au gré des péripéties. J'apprécie l'humour et les dialogues percutants, avec parfois des chutes inattendues. Rien n'est laissé au hasard et tout élément a sa place.
Le dessin est réussi et ne nécessite pas forcément un autre type de graphisme par rapport à l'ambition de départ. Une simplicité mais avec une bonne maîtrise du trait. Les cases se focalisent sur les personnages et rajoutent une dimension très personnelle au récit.
"Lu dans le cadre du prix Orange de la BD je remercie lecteurs.com ainsi que les éditions Payot pour l'envoi de cet album".
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