"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les premiers pas furent un fiasco, je n'arrêtais pas de m'embrouiller, cinq, dix, vingt fois, je dus reprendre le début de la partie. Mais j'avais tout mon temps... Moi, l'esclave du néant... 1941. Dans les salons feutrés d'un paquebot en route pour l'Argentine, le champion du monde d'échecs affronte lors d'une ultime partie un aristocrate viennois, dont l'incroyable maîtrise du jeu est née dans l'antre de la tyrannie. Cette dénonciation poignante et désespérée de la barbarie nazie est le dernier texte écrit par Stefan Zweig avant son suicide.
J'ai bien aimé cette nouvelle en BD , très prenante très intrigante
1941. Sur un paquebot en route pour l’Argentine, le champion du monde d’échecs, Mirko Czentović, accepte d’affronter un passager désireux de le rencontrer. Puis, pour montrer sa supériorité, il accepte d’affronter tout un groupe de joueurs. Un inconnu aide le groupe à remporter une partie contre le champion alors qu’il affirme n’avoir pas touché aux échecs depuis 25 ans. On apprend alors comment les échecs lui ont sauvé la vie et comment les échecs ont failli la lui faire perdre.
Je n’ai pas lu la nouvelle de Stefan Zweig et je ne suis pas spécialement fan des échecs mais j’ai beaucoup aimé ce récit et sa construction. En effet, le texte est très aéré et laisse la place aux illustrations qui en disent tout autant. Les aquarelles, les couleurs, la représentation des échiquiers, sont magnifiques. A découvrir.
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