Installée en tailleur sur le sable, face à la mer qui semblait m'appartenir tout entière, les mains sur les genoux, paumes tournées vers le ciel, je m'efforçai de retenir les leçons de Chan. Je croyais entendre l'écho de sa voix me demander de me concentrer et réalisai enfin combien tout ce qu'il nous enseignait était bénéfique. Telles des hallucinations, les images qu'il m'envoyait me paraissaient à la fois magiques et réelles.
Les paupières baissées, un vent léger vint effleurer mon visage, comme une douce caresse, délicate, tendre... J'eus envie d'ouvrir les yeux, mais pas tout de suite ! Encore un peu dans la pénombre... Respirer profondément... profondément, faire le vide !
Je ne m'étais jamais sentie aussi sereine, m'imprégnant pleinement du silence de la plage...
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