80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Accompagner la migration de Michelangelo Frammartino de Milan à l'arrière-pays calabrais signifie être convié dans un univers cinématographique où le champ humain fourmille de ses hors-champs environnementaux. Dans les créations de ce réalisateur italien peu connu et étudié en France, un berger semble se transformer en chevreau à sa mort, des esprits végétaux envahissent un village et les objets quotidiens sont animés par des forces terrestres imprévisibles. À l'intérieur de ce monde rural où les présences vivantes se multiplient et se manifestent à notre regard, nous commençons à interroger le rapport entre notre attention et les milieux que nous habitons, mais aussi la relation entre les problèmes écologiques et l'expérience cinématographique. Ces questions ne pourront affleurer pleinement dans l'analyse des formes et des pratiques de Frammartino que grâce au dialogue avec les voix d'autres disciplines (d'Ernesto De Martino à Anna L. Tsing, en passant par Giorgio Agamben) et la compagnie des images d'autres cinéastes (de Sharunas Bartas à Alice Rohrwacher).
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