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Léonard de Vinci et Michel-Ange sont nés pour être rivaux. Rien ne les a opposés davantage que leurs tempéraments. Au point qu'ils figurent deux pôles artistiques extrêmes, deux façons radicalement différentes de vivre, à cette époque fabuleuse de la Renaissance qui marqua l'histoire de la civilisation occidentale comme une charnière. Avec brio et rigueur, Le génie et les ténèbres nous plonge au coeur de leur rivalité légendaire en ces temps obscurs, exaltants et tragiques. Quand ils se rencontrent, à Florence, au tout début du XVIe siècle, Michel-Ange a vingt-six ans et Léonard quarante-neuf. Michel-Ange est capricieux, perfectionniste, aussi pieux qu'il est négligé dans ses manières, mais déterminé à se frayer un chemin à coups de burin. Léonard de Vinci est un hédoniste aux contours plus nuancés, aussi élégant qu'un dandy, mais qui ne respecte aucune échéance, s'intéresse autant aux sciences qu'aux arts, et devient même, parmi les multiples métiers qu'il exerce pour gagner sa vie, musicien de cour.
Avec son talent de conteur d'exception, Roberto Mercadini redonne vie aux hommes plus encore qu'aux artistes et ressuscite à merveille leur monde disparu : les troubles et les splendeurs de cités légendaires, quantité d'oeuvres sublimes, une foule de personnages historiques hauts en couleur, peintres, sculpteurs, architectes, papes, condottieres, comtesses guerrières et moines rebelles.
À la Renaissance, comme dans les vies de Léonard et de Michel-Ange, rien ne sépare la lumière des ombres : le génie solaire des gestes parfaits de l'artiste cohabite toujours avec les ténèbres de ses obsessions. Au fil de leur somptueux et inquiétant récit, ces vies extraordinaires dressent en creux le portrait d'une époque qui ne l'est pas moins.
Nombreux sont les artistes de la Renaissance. Alors pourquoi mettre en lumière Léonard de Vinci et Michel-Ange Buonarroti ?
Certainement parce qu'ils sont incomparables.
D'abord, vingt-trois années séparent Léonard de Michel-Ange.
Ensuite, la posture, l'élégance vestimentaire de Léonard contraste avec le peu de soin qu'accorde Michel-Ange à lui-même.
Et puis, Léonard est nonchalant, choisit ses commandes, fait peu cas s'il ne les aboutit pas. Michel-Ange les accepte toutes et se démène pour finir toutes. L'un procrastine, l'autre se surcharge.
Car l'un est un observateur attentif, minutieux des choses : Léonard veut savoir, comprendre. Il s'émerveille de la nature et des machines; L'autre, certes érudit, ne jure que par la perfection du corps nu masculin : Miche-Ange crée, sculpte sans repos.
Mais tous deux atteignent "les sommets les plus vertigineux de l'art" (page 347). Ce sont des génies.
Ouvrez ce très beau livre, offrez-vous ces belles rencontres avec les deux artistes. Vous croiserez, entre autres, Botticelli, Raphaël mais aussi les grands hommes de pouvoir, ceux qui commandent les oeuvres : les Médicis, les Borgia, les Sforza, les papes...
Des deux hommes, c'est Léonard qui m'a le plus émue. Il est le modèle de celui qui s'émerveille : "A cinquante ans, Léonard observe encore le monde avec la même curiosité, le même émerveillement, la même attention aux toutes petites choses qu'un enfant" (page 198).
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