Les nouvelles technologies semblent sur le point de dépasser le droit maritime. En effet, ce dernier paraît rester à l'écart de ce mouvement de modernisation. Sa stabilité semble lui nuire, en ce qu'il ne semble pas vouloir évoluer. L'histoire et la tradition, ont jusqu'à aujourd'hui dicté la façon d'opérer du droit maritime. A l'image de la notion de navire, le droit maritime semble demeurait inchangé sous réserve de quelques ajustements ponctuels. Dans tous les cas, les nouvelles technologies telles que le navire sans équipage, le connaissement électronique ou encore la blockchain font ressentir cet écart de « génération » entre le droit maritime et la société de l'innovation. À la suite des nombreuses analyses faisant l'objet de cette étude, il convient de souligner que l'importance de ces bouleversements « maretiques » devrait de manière concomitante, bouleverser le droit qui en découle. À l'avenir, si le droit maritime n'intervient pas, une stagnation, ou pire une dépression de celui-ci est à craindre.
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