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Née au dix-neuvième siècle finissant, Félicie, fille de cultivateurs de la Haute-Mayenne, épouse Pierre, un cheminot de cinq ans son aîné dont elle aura quatre enfants. Trois survivent. D'abord installé à Laval, le couple s'établit à Mondeville, près de Caen, en 1913. Pierre décède au printemps 1919. Félicie dont le droit à pension de veuve de guerre ne sera reconnu que dix ans plus tard, élève, seule, ses trois enfants. Elle est garde-barrière. En 1929, elle devient grand-mère et s'établit, à sa retraite, à Blonville-sur-Mer d'où elle est chassée par l'Occupant en 1941. L'année suivante, Félicie s'installe à Poussy-la-Campagne. En juillet 1944, elle est contrainte à l'exode par les combats du débarquement. Elle se réfugie en Mayenne, dans la famille. Revenue à Poussy-la-Campagne, à l'automne 1944, Félicie, âgée de soixante-deux ans, quitte tout à l'automne 1948, n'emportant qu'un balluchon, et va s'établir au Mont-Canisy sur la côte normande. Elle décède à l'âge soixante-et-onze ans, en plein hiver 1957, à l'hôpital de Trouville-sur-Mer.
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