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Le désir de traduire : penser la traduction selon Antoine Berman, Chateaubriand, Pound et Roubaud

Couverture du livre « Le désir de traduire : penser la traduction selon Antoine Berman, Chateaubriand, Pound et Roubaud » de Jonathan Baillehache aux éditions Pu De Rennes
Résumé:

Traduire une oeuvre littéraire d'une langue à l'autre pose des problèmes éthiques qui ne peuvent être pleinement résolus par un code de travail ou des normes déontologiques, linguistiques, culturelles ou même esthétiques. De tels problèmes nous invitent à nous interroger sur ce qui motive... Voir plus

Traduire une oeuvre littéraire d'une langue à l'autre pose des problèmes éthiques qui ne peuvent être pleinement résolus par un code de travail ou des normes déontologiques, linguistiques, culturelles ou même esthétiques. De tels problèmes nous invitent à nous interroger sur ce qui motive subjectivement le traducteur dans ses désirs, ses joies et les questions essentielles qui l'animent. Cet ouvrage apporte un éclairage nouveau sur l'éthique de la traduction en s'appuyant sur des concepts philosophiques et psychanalytiques contemporains plutôt que sur les concepts linguistiques, culturels ou esthétiques qui dominent les essais sur la question du traduire. Cet essai critique contribue par ailleurs à une compréhension résolument progressive de la traduction en proposant une critique des traductions modernes écrites par François-René de Chateaubriand, Ezra Pound, Jacques Roubaud et Louis Zukofsky. C'est le premier ouvrage à explorer en détail l'idée, introduite par Antoine Berman, que le désir du traducteur est motivé par la "lettre" mentionnée dans l'expression "traduire à la lettre".

L'ouvrage relève et tient le pari de montrer en quoi cet objet du désir de traduire est à la fois irrémédiablement énigmatique et absolument efficace à accueillir l'étrangeté du texte à traduire. Loin de décrier amèrement la traduction au nom de ses "problèmes", il encourage au contraire les traducteurs et leurs lecteurs à poursuivre leur désir pour ce qui, depuis le coeur même de notre langue maternelle, nous pousse toujours vers les langues étrangères.

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