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Giandomenico Tiepolo (1727-1804) fut le Goldoni en peinture de la Venise des Doges. Homme de son temps, frotté sur le tard aux Lumières venues de France, il brossa au naturel cette société de plaisir, ses fêtes galantes, ses langueurs nostalgiques, avant que le rideau ne retombe sur la Sérénissime et que Bonaparte, à la tête des armées d'Italie, n'en soit le brutal fossoyeur Cet homme entre deux mondes avait, trente ans durant, été le fidèle assistant de son père, le grand Tiepolo, prince absolu de la couleur et courtier parfait des aristocraties déclinantes. Longtemps éclipsé par le génie et la renommée paternels, Giandomenico Tiepolo s'en libéra en s'exilant, la vieillesse venue, dans sa villa de Zianigo proche de Padoue, dont il peupla les murs de fresques consacrées à la vie des Polichinelles. Annonciateur lucide d'une société arrivée à son terme sans, il acheva, solitaire et plein d'un humour amer, de lui donner le baiser de la fin par une série de dessins époustouflants où se reflètent ses fastes et de sa grandeur d'antan.
Ça traîne tellement en longueur, c’est tellement répétitif (je vous jure que ça tourne mine de rien très vite en rond !) que j'ai abandonné vers la centième page. J'en attendais tellement ; mais dès le début tu sens que ça brode beaucoup trop pour dire sans arrêt la même chose.
Je rêvais de lire ce livre depuis sa sortie, je l'ai (heureusement) acheté d'occasion.
Ce roman érudit et passionné retrace la vie de Giandomenico Tiepolo. Ce peintre vénitien apprend son art auprès de son père, le très connu, Gianbattista Tiepolo. Un apprentissage qui n’est pas sans poser problème à Giandomenico qui restera durant plus de trente ans dans l’ombre de son génial géniteur.
Le roman de Gilles Hertzog nous emmène dans la Venise du XVIIIème siècle, avant la fin des fastes d’une époque flamboyante.
Le récit est incroyablement vivant, émaillé de dialogues savoureux, nous faisant entrer dans l’intimité de ce peintre qui souffre de se retrouver dans l’ombre de son père mais qui nous conte avec une grande lucidité son époque.
J’ai appris plein de choses sur Venise, les Tiepolo, l’histoire de ce siècle et certains contemporains de Giandomenico dans ce récit au ton intime où se mêlent vie artistique et politique.
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