Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Étonnant destin que celui de Metz !
Ce micro état - la taille de Singapour - est une république qui, fondée au XIIIème siècle, vivra trois siècles et demi.
Metz la riche, dit-on.
Metz la pucelle, la ville restera inviolée.
* Au milieu du XVème siècle commence le déclin.
Trop riche, la ville attire les convoitises : en guerre avec le royaume de France, elle achète en 1445 la paix, au prix de plus de 700 kilos d'or.
Peu à peu ses ressorts s'affaissent : les cadres supérieurs de son administration sont des volontaires dont les seuls gages sont constitués par l'honneur de servir la république. Mais leur nombre diminue, le système des élections se grippe.
Son armée est redoutée mais l'absence de service militaire oblige à recruter des mercenaires. Il faut aussi entretenir les murailles, accroître l'artillerie : l'équilibre budgétaire est rompu ; on prêtait jadis, maintenant on doit emprunter.
* Metz n'a pas la taille suffisante pour résister au heurt de la France et de la Germanie, qui luttent pour la suprématie européenne. « Invitée » en 1552 par le roi Henri à ouvrir ses portes, elle se soumet.
Pourtant, son prestige reste tel qu'il ne s'agit pas, pas encore, d'une annexion mais d'un protectorat : la ville conserve une partie de ses prérogatives, continue à frapper une monnaie - qui porte désormais l'aigle impérial. Situation qui durera près d'un siècle : par le traité de Munster de 1648 Metz est incorporée au royaume « à perpétuité irrévocablement ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !