Cet ensemble décoratif fut créé pour le château d'Effiat, entre 1625 et 1632, à la demande du marquis Antoine Coëffier-Ruzé, alors surintendant des finances de Louis XIII. Ces douze tableaux représentent la folie de Roland, neveu de Charlemagne, pris d'une passion destructrice pour Angélique qui le dédaigne.
Ce récit du poète italien l'Arioste est publié pour la première fois en 1516, puis sera traduit en français puis publié accompagné d'illustrations gravées.
Ce cycle de peintures fut acquis en 1856 par la Ville de Clermont-Ferrand auprès d'un antiquaire. En 1857, les toiles sont tendues sur châssis et restaurées. Elles intègrent les collections du musée Bargoin seulement en 1952, puis déménagent vers le nouveau musée des beaux-arts en 1992 à Montferrand. Ces tableaux avaient depuis lors toujours été présentés de la même façon au premier étage de la galerie permanente.
Depuis la mi-septembre, le musée d'art Roger-Quilliot expose cet ensemble unique en France sous une forme plus majestueuse, afin de redonner à voir son caractère somptuaire et exceptionnel.
Au printemps 2020, une exposition temporaire enrichie de prêts prestigieux en provenance du musée du Louvre et de la chancellerie des universités de Paris, tentera de résoudre certains des mystères qui entourent cet ensemble décoratif majeur.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
